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Koral - Be patient, better days are coming.

Mar 20 Avr 2021 - 20:13


KORAL (S.) VERDUCItell me more about you

prénom(s) : Koral, Simeona
nom : Verduci
date de naissance : 20 août 1995
âge : 25 ans

ville de naissance : San Antonio, Texas
métier : infirmière, étudiante au master spécialité sage-femme
groupe : The Haven

avatar : Gigi Hadid

what i am

qualites
Ambitieuse
Passionnée
Généreuse
Volontaire
Charismatique
defaults
Susceptible
Jalouse
Autoritaire
Têtue
Impulsive
Equipement :
Koral n'a pas grand chose en sa possession, si ce n'est quelques livres dans sa roulotte et deux chevaux désormais aux services de la communauté The Haven. Ce qui lui a permis de survivre jusqu'à maintenant, c'est un Beretta 92 en inox qui appartenait à son père, une fraude gravée par sa mère et un couteau de Bowie offert par un camarade croisé en route.
     
Details physiques :
Grande et élancée, Koral a toujours été une jeune femme très sportive, et donc relativement musclée, l'équitation et la motocross étant ses activités favorites. Elle n'a pas eu l'occasion de se faire tatouer, mais elle aurait adoré. Ses yeux verts sont perçants et ils lui empêchent de cacher ce qu'elle pense des gens quand elle les rencontre. Pas de cicatrices apparentes, excepté trois petites traces blanches réparties sur le ventre, suite à une opération de l'appendicite lorsqu'elle était jeune; sa mère l'a longtemps surprotégée afin qu'il ne lui arrive rien.

Psychologie


Un rayon de soleil. C'est comme cela que la plupart de son entourage aurait pu qualifier Koral. Toujours le sourire aux lèvres, l'envie de sortir, le besoin de rire, la fureur de vivre une vie inoubliable. Et surtout de partager ce bonheur avec les êtres les plus chers à son cœur. Car Koral ne pouvait s'empêcher de vouloir tout partager. Sa générosité était telle que, enfant, lorsqu'une amie venait chez elle, cette dernière repartait systématiquement avec un jouet offert par la petite blonde, au plus grand désarroi de ses parents. Et même si à l'école, elle aimait diriger ses amies et décider des activités, son charisme était déjà tel que personne ne réfutait ses idées.
C'était donc tout à fait logique et normal que la jeune femme se spécialise et se passionne pour la médecine. Aider les autres, partager ses capacités intellectuelles auprès d'une cause tout à fait honorable. Car Koral aimait apprendre. Elle aimait lire et s'intéresser autant que de faire la fête et de s'amuser. Evidemment, à l'adolescence, elle a pu constater que travail et amusement ne pouvaient pas toujours s'accorder, ou du moins avec difficulté. Mais son ambition et sa détermination l'ont toujours remise dans le droit chemin. Jamais elle n'a perdu ses objectifs de vu, se forçant à les atteindre coûte que coûte.
Sa persévérance pouvait néanmoins souvent prendre un côté plus négatif, car étant assez fière de ses idées et certaines de ses compétences, elle était une enfant relativement têtue. Difficile pour ses parents de contrer un si joli petit ange, mais batailler avec elle était monnaie courante. De plus, même si elle n'était pas colérique et avait toujours su contrôler ses émotions, Koral avait un peu plus de mal à contrôler ses actions et ses paroles. Impulsive, elle s'est souvent mis à dos ses plus proches amis et parents, et a souvent dû se plier à de plates excuses. Ce qui ne la dérangeait pas, heureusement.
En amour comme ailleurs, Koral a toujours été vraie et fidèle à elle-même. Loyale, elle vivait ses sentiments et ses attaches avec la même passion qu'elle mettait à apprendre son futur métier. Le seul soucis c'est que sa jalousie pouvait être relativement maladive, et sa susceptibilité était son point le plus faible. La remettre en question équivalait a remettre en doute ses capacités, ses sentiments, sa fidélité, sa loyauté et toutes les valeurs quelle estime belles et indispensables.

Cependant, depuis le début de cette catastrophe, Koral a énormément changé. Apres avoir perdu sa famille et la plupart de ses connaissances, une fois retrouvée seule et sans repères, la jeune femme s`est énormément refermée sur elle même. Méfiante, elle a du mal a accorder sa confiance a cause des nombreuses épreuves de cette nouvelle vie. Sa jovialité est bien loin et son sourire chaleureux ne se fait que très rare. Sa volonté de réussir et de vaincre s`est légèrement ébranlée même si elle n`a pas pour autant totalement disparue. Elle puise son envie de résister dans le fait de venir en aide autour d`elle, et s`accroche a ce quelle peut afin de rendre ce monde un peu meilleur, de créer un semblant d`avenir plus clair.




Story of survival



naissance et enfance
C`est tôt le matin, ce jour la, que la petite Koral Simeona Verduci pointa le bout de son nez. Pour le plus grand plaisir et l`immense bonheur de Giuseppe et Annie Verduci. On ne peut pas dire que la petite princesse n`était pas attendue, bien au contraire. Le fermier d`origines italiennes et la maîtresse d`école essayaient depuis de longues années maintenant d`avoir un enfant, sans grand succès. La venue de la petite blonde était inespérée et un peu inattendue. Mais la surprise emplie le cœur des parents d`une joie sans limite.

C`est ainsi qu`elle a été élevée ; un immense amour, une joie de vivre incomparable, le respect de chacun et prioriser son entourage. Elle n`était pas une enfant gâtée comme il aurait été attendu que ses parents agissent avec elle, mais simplement écoutée et surtout comprise, dans la limite de valeurs qu`ils considéraient comme importantes.
Giuseppe était particulièrement fier de sa fille, sa princesse, et voulait lui apporter un maximum de choses. Tout d'abord, ses origines méditerranéennes étaient très importantes pour lui, et comme il les avait partagé avec son épouse, il voulait y baigner l'enfant. C'est ainsi qu'elle apprit l'italien en même temps qu'elle apprit à parler. C'était une évidence pour le papa, même si revenir dans son pays natal n'était pas forcément prévu, et relativement compliqué financièrement parlant. Il voulait faire perdurer l'amour de la beauté des collines toscanes et de la mer ionienne par le biais de son éducation. Lui raconter des histoires sur son enfance, là bas. Comment il y avait rencontré la belle américaine en vacances, dans un petit village du Mezzogiorno italien. Se rappeler de la cuisine de sa mère en apprenant à la petite blonde les bases des recettes italiennes, la cuisson des pâtes et l'utilisation des épices. Il aurait rêvé d'une ribambelle d'enfants, d'une maison remplie de cris d'enfants au moment d'annoncer les lasagnes qui avaient déjà embaumé les alentours depuis plus d'une heure, mais la vie en avait décidé autrement. Et ce petit trésor, il le chérissait.
Annie aimait voir sa fille et son bien-aimé partager tant de choses. Inconsciemment, elle s'en voulait de ne pas avoir pu lui donner plus d'enfants, alors elle était rassurée de les voir passer tant de temps ensemble, de partager une telle complicité. Voyant sa fille évoluer sereinement et son mari heureux, elle ne pouvait être plus comblée. Maitresse d'école, c'était naturel pour elle de communiquer son sérieux et son attrait pour les études à sa fille. Elle lui apprit à lire et à écrire rapidement. De toutes manières, n'ayant pas de frères et sœurs, Koral avait toujours besoin de s'occuper. Alors quand elle n'était pas avec une copine, elle faisait des lignes ou lisait des livres avec sa mère. Finalement, comme son époux travaillait beaucoup en journée, même s'ils habitaient sur son lieu de travail, Annie passait beaucoup de temps avec l'enfant. Cueillir des fleurs, faire des dessins, inventer des histoires… Elle essaya un moment de développer la créativité de Koral, mais se heurta face à un mur : l'imagination et tout ce qui pouvait se rapporter à l'art ne lui était pas donné. Elle savait tenir un feutre, mais n'aimait pas dessiner. Elle savait parler, mais n'alignait pas deux notes justes quand il s'agissait de chanter.

De toute façon, elle préférait être dehors, se dépenser. Très tôt, elle a voulu bouger. Courir. Sauter. Ses parents ayant une ferme proche de San Antonio, au Texas, sa première activité sportive fut l`équitation. Elle avait a peine 5 ans quand elle monta son premier cheval, et ne s`arrêta pas depuis. Elle avait une connexion spéciale avec les animaux, impressionnante, et passait des heures a s`occuper des bêtes de son père. Il avait un petit jeune à son service à cette époque, et c'est lui qui lui enseigna tout ce qu'elle devait savoir sur les chevaux. Jackson. Son premier amour de petite fille. Mais cela ne suffisait pas a attiser ce que l'on pourrait rapprocher à de l'hyper activité. A l`école, elle intégra le club d`athlétisme et obtint de nombreuses médailles sans pour autant arrêter de travailler ses leçons.

adolescence et université
Mais c`est dans la motocross qu`elle trouva son bonheur. Elle avait beau être une véritable princesse, son coté garçon manqué n`en était pas moins présent, au plus grand désarroi de sa mère qui voulait lui éviter toutes sortes de blessures. C`est un  garçon, premier véritable amour, lorsqu'elle avait tout juste 15 ans, qui la fit monter sur une petite moto. Ce ne fut pas instinctif, évidemment. ça aurait été se fourvoyer que de penser que conduire une moto, même celle-ci, serait facile pour elle qui montait à cheval depuis sa petite enfance. Et qui aimait bien le vélo. Bizarrement, elle ne s'est jamais fait très mal. Sa mère lui avait enseigné la prudence, et même si monter sur ce véhicule n'était en soit pas très prudent, Koral avait acquis certains bons reflexes qui lui évitèrent pas mal de blessures. Et puis, elle aurait tout fait pour impressionner Justin. Elle en était dingue, se projetait déjà tellement loin a ses cotés. Ce fut l'année où elle passa le moins de temps à l'écurie, dans la cuisine auprès de son père, ou à lire des livres avec sa mère. Elle avait même laissé tombé l'athlétisme, pour pouvoir passer des heures au club de motocross où il était inscrit. Jusqu`à ce qu`il la laisse tomber pour une future pom-pom girl sans cervelle. D`autres auraient pleuré toutes les larmes de leur corps après cette belle année pleine de souvenirs, mais Koral avait son caractère, et décida simplement de le ridiculiser, tout en se jurant de ne plus jamais se laisser avoir par un garçon. Et effectivement, ça ne lui arriva plus. Elle n'abandonna pas cette activité, mais ne la pratiquait plus qu'avec des amis, lors des portes ouvertes du club. Dès que se fut possible, quelques semaines à peine après son anniversaire de 16 ans, elle passa son permis de conduire et fut beaucoup plus libre de s'octroyer des sorties pour le pratiquer. Mais plus jamais un garçon ne la fit sortir du chemin qu'elle s'était tracé. Cœur de glace mais pas de pierre, elle ne laissait que peu d`hommes s`approcher d`elle, bien trop occupée à s`amuser, à se dépenser, et à construire son avenir dans le domaine médical.
Apres avoir réussi haut la main son bachelor en sciences infirmières, elle entama comme il se doit aux Etats unis, la suite de ses études en master de sage-femme, afin de pouvoir ensuite être certifiée et de pouvoir exercer ce métier en hôpital ou clinique. Malheureusement, les événements que nous connaissons, l`empêchèrent de mener son projet a terme…  



• 14 octobre 2015 / Dallas : premier message radio.
Cela faisait quelques temps que nous entendions parler de certaines choses bizarres, plus au nord du pays. Etant dans le milieu médical, je ne pouvais de toutes manières, les ignorer. Comme cette histoire étrange chez nous, quelque part au sud, une rumeur a l`époque que personne ne savait réellement expliquer ou démentir. De toute façon, l`affaire a vite été enterrée. Etant seulement a l`université a ce moment la, nous n`avons pas été réellement mis au courant des recherches a Seattle, mais je me souviens de quelques cas étudiés en cours. Sans que l`on puisse réellement conclure a quelque chose, certains de mes camarades pensant même a des cas inventes pour nous faire travailler d`avantage.
Au volant de ma voiture, attendant patiemment que le feu tourne au vert, je regardais une énième vidéo sur Facebook, d`un auteur inconnu traitant de cette épidémie bizarre et énumérant les causes probables, j`entends le premier message a la radio. En trombe, je suis rentrée chez mes parents et, ce soir la, le message du président qui se devait rassurant, nous a glacé le sang. C`était réel. Grave, et réel.  

• 25 octobre 2015 / Ferme familiale : Premier rôdeur et départ.
Seulement 10 jours s`étaient écoulés depuis que nous avions entendu parler d`une réelle épidémie. Impossible pour nous de croire en cette histoire de vaccin, bien trop rapide, ni d`être certains que tout finirait rapidement. Ma mère ne se déplaçait plus depuis une semaine, les écoles ayant fermées, et j`avais moi-même été conviée par l`université a rester chez moi, attendant d`être contactée par les hôpitaux de la région si besoin. Malgré mon pressentiment qu`il fallait quitter la ferme pour rejoindre le nord du pays, mon père restait sur ses positions ; mieux valait rester ici, attendre que ça passe, rester tranquille a l`écart de tout. Et puis comme il le répétait assez souvent "jamais de la vie je laisserais mes animaux et mes plantations toutes seules a l`abandon a cause d`un fichu rhume". Il avait cependant barricadé de lui même certains endroits "méthodiques" histoire d`être quand même a l`abris. Si jamais.  
Ce jour-là, je devais aller faire quelques courses. Cela faisait un moment que nous ne nous étions pas rendus en ville, principalement a cause des messages gouvernementaux, mais aussi parce que nous manquions de rien jusque la. Au volant de la jeep, j`en avais normalement pour une grosse demi-heure avant d'atteindre le village le plus proche. Je n'y suis cependant jamais arrivée. Nous avions de bonnes relations avec nos voisins, situés à peu près à la moitié du chemin menant à ce village, ce pourquoi je décidais de passer devant pour prendre de leurs nouvelles et ainsi leur demander si je pouvais leur apporter quoi que ce soit à mon retour. En arrivant non loin de leur maison, je restais bouche bée. A première vue tout semblait calme, et ordinaire. Mais ce qui m'alerta d'abord fut le cadavre du poney, à l'angle de la clôture. A peine une minute plus tard, se relevait de derrière la carcasse, Mike. Ou plutôt, un semblant de Mike. A moitie humain, a moitie monstre. Ses râles lourds et incessants me glacent encore le sang. Un instant paralysée, je le laissais me fixer de ses cavités obscures, avant d`enclencher la marche arrière pour partir d`ici au plus vite. C`est ce qui declancha notre départ, ma mère souhaitant retrouver ses parents vivant au sud de l`Idaho.

• Mars 2017 / Sud de l`Idaho: Décès de maman.
Cela faisait à peu près un an que nous avions entamé notre voyage vers un objectif qui était désormais bien loin. En effet, nous avions tenté de nous déplacer vers chez mes grands-parents avant que le monde parte dans tous les sens. Tout allait bien et nous avions presque touche a notre but, jusqu'à ce que nous tombions sur un camp de réfugié au nord de l`Utah, juste avant la frontière. Plus question d`y échapper. C'était mieux comme ça, disaient certains. Il faut partir d'ici, disaient les autres. Nous avions pu garder nos affaires personnelles, mais nos équipements avaient été mis de côté, au service des militaires gérant le campement. Ce fut compliqué de vivre une expérience si froide. Plus rien ne nous laissait penser que tout redeviendrait comme avant. Nous y avons rencontré une petite famille, dont une fillette de 8 ans qui ne me lâchait pas d'une semelle. J'aimais passer du temps avec elle, mais ça me brisait le cœur de la voir évoluer, si jeune et innocente, dans de telles circonstances. Nous y sommes restés jusqu'à ce que l'hiver arrive et qu'une grippe ravage une grande partie du camps. C'était une nuit terrible, les coups de feu retentissaient plus au sud de là où nous étions couchés. Ce sont deux soldats qui nous ont aidé à fuir, nous trois et une dizaine d'autres rescapés. Nous n'avons pu récupérer que la roulotte et les chevaux, la voiture étant dans un garage juste à côté de l'infirmerie où avait débuté la catastrophe. Personne ne parla pendant un moment, trop occupés à quitter les lieux, sans oser émettre d'hypothèses sur ce qui venait de se passer. Certains avaient préféré partir d'un autre côté, et nous ne nous retrouvions plus que 7 sur la route ; l'enfant et ses parents avec nous dans la roulotte, un des deux militaires à cheval à nos côtés.
Les beaux jours et le début de l`été 2016 nous avait définitivement confrontés à la réalité de notre nouvelle vie. Se battre, se cacher, s`enfuir. Nous n`avions plus rencontré de survivants après ça, et cela ne nous aidait pas à garder espoir tous les jours. N'ayant que la roulotte et les chevaux pour nous déplacer, c'était compliqué d'avancer. Je n'avais pas pu récupérer ma moto, qui ne m'aurait pas servie à grand chose étant donné que nous évitions les grands axes et donc les stations essence. Nous sommes donc restés un moment au sud de l`Idaho, sans trop bouger. Mais en ce début de printemps 2017, nous avions décidé de faire un écart a notre règle suivit jusqu'alors. Nous avions besoin de trouver des médicaments, papa étant malade et devant se reposer. La mission était simple : laisser mon père avec Sonia et l'enfant, protégés par le soldat, tandis que ma mère, Troy et moi allions chercher à pied une pharmacie ou toute autre endroit pouvant contenir ce dont nous avions besoin. Tout était prévu, programmé, réfléchi. C`était sans compter qu`un petit groupe de rôdeurs nous surprendrait, alors que nous touchions au but, m`arrachant ma mère sans que je ne puisse faire quoi que ce soit. Tout avait été beaucoup trop facile ; la pharmacie libre, les rayons entamés mais contenant encore ce dont nous avions besoin... C'était trop beau pour être vrai et nous avions baissé notre garde, laissant le temps à 4 rôdeurs d'attraper ma mère alors que j'étais occupée à fouiller un tiroir. Il été déjà trop tard, personne n'aurait rien pu faire, et Troy me tirait déjà vers la sortie, m`obligeant a rentrer auprès de mon père sans sa femme, les bras tremblants, avec un petit butin et beaucoup de désespoir.

• Juillet 2017/ Idaho : La famille s'agrandit.
Les jours passaient sans que nous ne rencontrions principalement que des monstres. L`immobilité que nous avions choisi de suivre après le décès de ma mère ne nous laissait pas beaucoup d`autres choix de toute manière. Mon père était rétabli, mais reprendre la route et la laisser totalement derrière nous était plus compliqué que prévu. Nos amis étaient du même avis de toute façon. Il n'y avait que Roberto, le militaire, qui souhaitait à tout prix rejoindre un campement militaire non loin de la frontière avec le Nevada. Mais il comprenait que nous ayons du mal à laisser un petit peu plus de notre vie d'avant, derrière nous. L`été réchauffa un peu nos cœurs, et nous donna la force dont nous avions besoin. Suivant les conseils du soldat, nous avions décidé de rejoindre ce fameux campement dans lequel il mettait tant d'espoir, sans pourtant même avoir la moindre nouvelle.
Comme un signe du destin, c`est à ce moment-là que nous avons rencontré un second petit groupe. Ils étaient 4, deux garçons, une jeune femme et sa mère, et nous avons partagés nos forces pendant quelques temps. Ils cherchaient justement ce même camps, qu'ils avaient trouvé totalement en ruine et inhabitable tant il grouillait de rôdeurs. Ils y avaient notamment perdu une grande partie de leur groupe. Nous avons alors pris place dans ce qui semblait être un ancien camp de vacances, relativement agréable et facile à protéger. Roberto pouvait tranquillement nous entrainer à nous défendre, tandis que je pouvais partager quelques techniques relativement simples et efficaces en cas de blessure. Une réelle entraide régnait entre nous, pour notre plus grand bonheur. Ce fut le meilleur été de toute cette épidémie, et nous avons pu en profiter jusqu`au début de l`hiver, où il nous fallut trouver un endroit bien plus abrité.

• 02 Janvier 2018/ Proche de Twin Falls,Idaho : Coup de couteau dans le cœur.
Il s`appelait Paxton. Il était souriant, chaleureux, il redonnait espoir a quiconque s`approchait de lui. Il était beau. On ne s`est pas entendu tout de suite. Je considérais sa joie de vivre et son optimisme comme de l`hypocrisie et du mensonge. De la naïveté. Et ce monde n`avait pas de place pour de la naïveté. L`optimisme nous faisait baisser notre attention. Mais je l`aimais beaucoup. Et lui aussi. J`avais arrêté de contrer ses avances en août, quand, pour mon anniversaire, il me fit la surprise de me ramener de je ne sais ou, une corde a sauter et une veste en jeans fourrée. Dés lors, nous ne nous quittions plus. Des disputes de temps en temps, des taquineries a ne plus en pouvoir, mais surtout des fou-rires et des câlins bien plus que salvateurs. La veille de la nouvelle année, Paxton voulait organiser nouvel an. C`était lui tout craché. Sauf que bien évidemment, tout ne se passa pas comme prévu. La soirée fut mémorable. Nous étions installés dans une vieille grange abandonnée et avions trouvé de nombreuses victuailles pour l`occasion. Nous avons dansé, chanté, tout le monde avait beaucoup rit. Jusqu`à ce que nous décidions de nous coucher. Paxton m`emmena regarder les étoiles. Il faisait froid, mais dans les bras l`un de l`autre ça nous était bien égal. Deux rôdeurs se joignirent malheureusement à nous, attrapant son bras alors qu`il essayait de me protéger. De retour a la grange, chacun savait ce qui allait se passer. Jusqu`au dernier instant, il résista. Il a tenu bon pendant presque deux jours, trouvant encore le moyen de faire des blagues. Et de me rendre encore plus amoureuse. Mais c`était inévitable. Nous quittâmes la grange après l`avoir enterré juste a coté, le couteau ayant transpercé sa tète en même temps que mon cœur, encore dans mon poing serré.  

• Octobre 2018/ Oregon : Les humains inhumains
Afin d`éviter les montagnes pour nous trouver un nouvel abris, nous avons contourné notre route vers l`Oregon, sans traverser l`Idaho en entier. Nous n`étions plus que mon père, moi, Roberto et deux autres personnes. Le trio qui nous accompagnait depuis le début n'avait pas survécu à l'attaque d'une horde en avril. De temps en temps, nous tombions sur quelques rescapés. On écoutait leurs récits avec attention, faisions parfois un bout de chemin ensemble, mais rien de plus. Visiblement, une guerre des camps se déroulait plus haut. Tout ce que ça signifiait pour moi, c`est que plus on se rapprochait de Seattle, plus il y avait de vivants. C`était pourtant des informations à ne pas prendre a la légère, et Roberto ne cessait de nous mettre sur nos gardes. Il en avait vu des choses, dans sa vie d'avant, qu'il n'oubliait pas malgré la situation dégénératrice dans laquelle se trouvait le monde aujourd'hui. Et en effet, c`est durant l`automne 2018 que je découvrais avec horreur que l'être humain pouvaient se montrer aussi dangereux que les zombies.
Notre petit groupe fut en effet totalement dissipé par un clan, peu nombreux mais effroyable. Nous avions trouvé refuge dans un motel qui été bizarrement resté dans un plutôt bon état malgré la végétation ayant pris une grande importance. A tel point que nous espérions pouvoir y passer l'hiver qui arriverait à grands pas. Cela faisait un mois que nous étions installés lorsqu'ils nous attaquèrent une nuit. Mes amis perdirent la vie dans des souffrances atroces. Nous ne savions plus où nous cacher, j'entendais des hurlements, des cris de douleurs. Dans une armoire, mon père nous avait enfermé tous les deux. Ils nous trouvèrent alors que l'hôtel avait retrouvé son silence, trompeur.
J'avais beau hurler, les supplier de le laisser, de nous laisser; rien y fit. C'est avec une sauvagerie irréelle qu'ils lui ôtèrent la vie après l'avoir mutilé. L'homme est un loup pour l'homme. Dans un état second, hors de moi, je réussis à me débattre et à poignarder celui qui me retenait prisonnière. Un accès de fureur et de colère me donnèrent la force de sauter sur l'un des sauvages à qui il manquait un bras. C'est Roberto qui sauva ma vie en surgissant de nul part, égorgeant tant bien que mal le troisième homme avec un bout de corde gisant sur le sol. Dans un bain de sang, je restais un instant, perdue, le corps de mon père trônant au milieu de ceux de nos assaillants. Pourquoi avaient-ils fait ça. Comment était il possible de devenir ainsi.
Je passais le reste de la nuit à essayer de panser les blessures du soldat, qui ne s'en sortit malheureusement pas et me quitta deux jours plus tard. Je n'avais pas suffisamment de matériel et ses blessures étaient bien trop profondes. Il le savait, et avait choisi de cesser de se battre pour ce monde qui n'en valait plus la peine. Je ne mis pas longtemps à me décider de quitter ce cimetière, laissant derrière moi les corps de mes amis, de mon père, et une partie de mon humanité, certaine de ne plus jamais pouvoir tisser des liens.

• Octobre 2019/ entre Portland et Seattle : The Haven
Ce n'est pas moi qui trouva le groupe qui me sauva, autant psychologiquement que physiquement. Ce sont eux qui me trouvèrent. Depuis un an, j'errais seule, perdant ma route, perdant la tête. Je stagnais, n'avançant pas, perdant du temps. Je passais plusieurs mois dans une cabane abandonnée où étaient cachées des tonnes de boites de conserves, puis quand mes réserves se sont vidées, je ne vivais plus que dans ma roulotte, cherchant des endroits sûrs et y restant jusqu'à ce qu'ils ne le soient plus et que je sois obligée de bouger. Je ne savais plus vraiment quelle idée était bonne ou non, quel choix devait être fait ou non. J'avais perdu la notion des choses. Perdu beaucoup de poids aussi, arrivant de moins en moins à trouver de quoi me nourrir. Jusqu'à maintenant, j'avais appris à me défendre, mais la survie c'était bien plus que ça. Et ce n'était pas mon fort. Je ne m'aventurais que très peu dans les villes ou villages pour piller des maisons. J'avais peur de tomber sur quelqu'un. Les marcheurs ne m'effrayaient plus tant que ça, j'avais pris le pli tant qu'ils n'étaient pas en horde. Ce sont les vivants que je redoutais. Alors je prenais ce que je trouvais sur mon chemin. Certaines fois, j'avais de la chance. D'autres fois, je pouvais passer plusieurs jours sans rien avoir à manger. J'apprenais à économiser mes ressources quand j'en avais, et c'était d'ailleurs un miracle d'avoir tenu aussi longtemps, mais c'était de plus en plus difficile de rester exilée, seule, perdue, sans but.
C'est début octobre que trois personnes du groupe me trouvèrent, presque mourante. Cela faisait un moment que je stagnais aux alentours de Castle Rock, entre Portland et Seattle. Il y avait de l'eau, de la visibilité, des poissons. Mais je ne savais pas bien pêcher. Et je n'arrivais pas toujours à faire du feu, l'air étant bien trop humide. J'avais décidé d'arrêter de forcer le destin et d'arrêter ma route sur les bords de cette Cowlitz River. Un soir, alors que j'avais détaché mes chevaux dans l'espoir qu'ils décident de s'éloigner de la roulotte et de partir vivre leur vie, j'attendais patiemment que le sort prenne une décision me concernant. Allongée dehors, sur les galets, les pieds dans l'eau gelée, je ne m'attendais pas à ce que trois hommes viennent me trouver. Malade, un peu, affamée, beaucoup, désespérée et fatiguée, surtout. Je ne protestais pas. Et j'ai bien fait.

• 25 février 2021/ Proche de Tacoma : Quand l'horreur offre la vie
J'ai mis plusieurs mois à me remettre totalement sur pieds. On prenait soin de moi. On venait me parler. M'examiner. J'ai eu du mal à converser avec mes interlocuteurs, mais je ne pu bientôt que me rendre à l'évidence : ils me voulaient du bien. Peut-être était-ce ma seconde chance de survivre à tout ça ?
Ce n'est que cinq mois plus tard, en mars 2020, alors qu'une mission tourne au vinaigre, que j'ai commencé à réellement m'investir et à donner mon aide, à m'établir dans cette communauté. Petit à petit, je voyais les malheurs dont j'avais été victime, me nourrir plutôt que de me consumer. Je me donnais totalement aux missions qui pouvaient m'être confiées et m'investissais un maximum dans la vie de la communauté. Et je m'en sortais plutôt bien. Je commençais à créer des liens, me faire une place. On me faisait confiance, et je pouvais commencer à faire confiance également.
C'est lors d'une expédition pour chercher du matériel médical et médicaments, que je me suis faites attraper. Cela faisait quelques temps maintenant que nous avions fait les frais d'agressions sur les femmes de la communauté. Certaines ne s'en étaient même pas tirées. Les raisons ? A part nous affaiblir, nous faire peur, nous n'en savions rien. Cet après-midi là, je n'en ai pas su d'avantage. Ils m'ont attrapé. Ils m'ont tabassé. L'un deux m'a violé avant de me laisser sur le sol froid d'un bâtiment délabré. Seule. Des rôdeurs auraient pu tomber sur moi n'importe quand, mais heureusement des membres du groupe me retrouvèrent au bout d'un jour ou deux. Encore une chance de vivre cette vie. On pourrait dire qu'avec le temps et ces 5 dernières années, j'avais appris à dépasser ce genre d'épreuves  et à m'en remettre rapidement. Néanmoins, cette fois-ci, quelque chose était différent. Car depuis ce 25 février 2021, mes règles sont retardées…


Koral est totalement dévouée au groupe qui l'a sauvé, et partage totalement sa façon de fonctionner. Ayant fait ses études dans le domaine médical, Koral aime aider les gens et est prête à offrir son savoir-faire aux habitants de Nisqually. Même si elle n'était prête qu'à devenir sage femme et non chirurgienne urgentiste, sa passion reste d'aider son entourage. Si il s'agit de naissance et d'enfants, c'est encore mieux évidemment.
Elle espère donc pouvoir prendre de l'importance dans la dimension médicale de la communauté et travaille dur pour y arriver. Elle participe également dès que possible aux missions extérieures afin de rechercher du matériel ou autres nécessités. La seule chose qu'elle a du mal a faire, c'est de se battre contre les autres. Elle réfute un maximum à tuer des êtres humains, essayant d'éviter les conflits, à l'heure où les morts prennent possession du monde.
Entre tout cela, ses journées sont plutôt calmes. Elle commence à réellement profiter de cette seconde vie et essaie de s'adonner à des activités normales. Elle aime faire du sport, lire un peu, et passer du temps avec les chevaux. Bien évidemment, la vie d'avant est bien loin derrière. Elle n'essaie pas de la retrouver, persuadée que rien ne sera plus jamais pareil. Mais néanmoins, son envie d'espérer que les choses puissent se tasser et s'apaiser reste forte et lui donne le courage de se lever chaque matin, de sourire aux habitants, et de se coucher chaque soir en espérant que le lendemain soit meilleur.



time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : Manon
• Âge irl : 26 ans
• Présence : relativement souvent, surtout avec le confinement
• Personnage : Inventé [ x] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? Je cherchais depuis longtemps un forum TWD et celui la m`a tout de suite séduit !
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? Le nombre d`inscrits, l`intrigue et les activités mises en place
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [ x]
• Crédits (avatar et gifs) tumblr

• Code du règlement Okay Andie

fiche (c) langouste.
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Re: Koral - Be patient, better days are coming.

Mar 20 Avr 2021 - 20:17

Bienvenue ici !
Bon courage pour ta fiche !




Dis-leur que l'avenir
ne se fera pas sans moi
Lukas S. Yoon
Lukas S. Yoon
Administratrice
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Re: Koral - Be patient, better days are coming.

Mar 20 Avr 2021 - 20:19

bienvenue a toi par ici!!
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Re: Koral - Be patient, better days are coming.

Mar 20 Avr 2021 - 20:21

Bienvenue !
Bon courage pour ta fiche! :smile5:


- - you're such a bitch sometimes. Well.. i mean yeah. more like all the time.
Daisy L. Trevi-Donaldson
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Re: Koral - Be patient, better days are coming.

Mar 20 Avr 2021 - 21:00

Bienvenue ici !! :smile6:
Bonne continuation pour ta fiche !! Koral - Be patient, better days are coming. 2736068674
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Re: Koral - Be patient, better days are coming.

Mar 20 Avr 2021 - 21:01

Coucou !



bienvenue sur le forum !


Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !


N'hésite pas si tu as des questions Wink
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Anonymous
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Re: Koral - Be patient, better days are coming.

Mer 21 Avr 2021 - 3:23

Bienvenue dans le coin I love you
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Re: Koral - Be patient, better days are coming.

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