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Jewel Scott

Lun 10 Oct 2022 - 18:07


Jewel Scotttell me more about you

prénom(s) : Jewel Star
nom : Scott
date de naissance : 27 Septembre 1999
âge : 23 ans

ville de naissance : Denver, Colorado
métier : Sans emploi
groupe : New Eden

avatar : India Eisley

what i am

qualites
Combative
Courageuse
Déterminée
Loyale
Vaillante
defaults
Sensible
Mélancolique
Secrète
Désabusée
Résignée
Equipement :
La panoplie de la parfaite épouse selon les hommes de New Eden. Des robes jolies mais discrètes et une Bible. Une femme n'a besoin de rien d'autre, pas vrai ?
     
Details physiques :
Avec mon petit mètre soixante et mes 50 kilos, je n'impose pas grand-chose et je suis loin d'impressionner qui que ce soit. Des cheveux bruns et des yeux verts, un visage un peu blafard qui laissent penser que je suis malade et plus jeune que je ne le suis en réalité. Je ne me trouve pas quoi que ce soit de particulier et je ne sais pas vraiment quoi dire sur mon physique. J'ai l'air de plaire, mais je n'ai jamais su en jouer et aujourd'hui, j'en viens à espérer le contraire et que personne ne me remarque. Mais il n'y a que dans les films qu'on peut devenir invisible.

Psychologie

Quel genre de personne je suis ? Une fille bien malchanceuse, à n'en pas douter, mais récemment, j'avoue que j'ai vraiment peur de changer. Et quel genre de personne je vais devenir, dans ce cas ?
Certaines personnes naissent avec de mauvaises cartes en main et sont vouées à galérer, mais ça ne les empêche d'être optimistes, d'avoir de l'espoir et d'essayer de faire mieux que ce qu'on attend d'eux. On appelle ça faire contre mauvaise fortune bon coeur, je crois, et c'est ce que moi j'ai essayé de faire. Sourire, faire preuve de gentillesse, d'altruisme et de patience, tout en étant certaine que si je l'espérais bien fort, de bonnes choses m'arriveraient et que mon chemin serait différent de celui que le destin voulait tracer pour moi. Peut-être que je suis trompée, depuis le début. Que j'étais trop naïve ou stupide pour voir la réalité en face...Aujourd'hui, je ne suis plus sûre de rien.
Je me suis toujours vue comme quelqu'un de déterminé, de combatif même. Peut-être que c'était un déni ou de l'hypocrisie, mais je n'ai jamais voulu me contenter de ce qu'on me donnait. En réalité, être prénommée Jewel Star par ma mère, ça me prédestinait à quoi d'autre qu'à devenir prostituée ou strip-teaseuse ? Plus jeune, avant tout ça, j'ai toujours combattu cette idée préconçue qui voulait que la fille d'une prostituée junkie suive forcément les pas de sa génitrice. A croire que ma mère et mon prénom avaient déjà fait de moi celle que je devrais être quand je serai grande, et que tout le monde le savait. Personne n'a jamais attendu quoi que ce soit de moi, on s'attendait juste à ce que je ne fasse rien, que j'échoue dans ce que je pouvais entreprendre et que je n'ai aucune envie pour mon futur que de faire le trottoir. Et moi, je me sentais tellement forte que j'étais prête à me battre contre le monde entier pour leur prouver que parfois, un chien pouvait faire un chat. C'en serait presque risible aujourd'hui, au vu de ma condition.
Au fond de moi pourtant, je sens encore cet espoir. Lorsque je vois ce que vivent les femmes ici aujourd'hui, quand je sais ce que vivent les survivants à l'extérieur, qui combattent chaque jour pour leur survie, pour avoir un lendemain, je n'arrive pas à perdre cette petite flamme de courage qui perdure. Même si je ne sais pas vraiment dans quelle direction mener ma détermination, ma vaillance reste sans faille. La certitude qu'un jour, un lendemain plus ensoleillé nous attend, quelque part.
Le quotidien à Walla Walla n'est que grisaille pour bon nombre de femmes mais même moi au début, je m'y suis laissée prendre. Je me suis retrouvée à l'abri, soignée et avec la promesse que plus jamais, je n'aurais à craindre les Rôdeurs ni à me battre pour ma survie. Bien vite pourtant, le cadre idyllique et enchanteur s'est transformé en cette prison de folie qu'est en réalité cette ville. Et si certaines femmes se contentent effectivement de cette sécurité, le prix à payer est lourd à assumer. J'ai conscience d'être devenue plus désabusée, plus peureuse aussi, aujourd'hui. Je déteste cette sensation d'avoir les mains liées en permanence, d'être observée à chaque instant, et j'ai l'impression de me fissurer un peu plus chaque jour. Si je me sens résignée face à mon propre avenir, je ne peux pas abandonner ces femmes qui espèrent encore un avenir plus rose. Certaines sont si jeunes, elles méritent un avenir plus serein ou en tout cas un avenir où elles pourront choisir. Je reste loyale à cette idée, cette envie de sauver d'autres personnes de l'énorme toile mensongère qu'est New Eden.
J'ai conscience d'être devenue plus froide, de ressentir de la méfiance en premier lieu et cette sensation de marcher sur des oeufs à tout instant me rend mélancolique et renfermée, presque solitaire. Ou peut-être que je deviens trop sensible, allez savoir...Ce qui est certain, c'est que je ne parle plus autant qu'avant, que je ne me confie plus aussi facilement. Je réfléchis davantage avant de parler, prend le temps de peser le pour et le contre. Plus secrète, je n'exprime maintenant que très rarement le fond de ma pensée réelle, et me contente généralement de dire ce qu'on attend que je dise.




Story of survival

Pre-apocalypse


Denver, de 1999 à 2014 : Je suis née à Denver, dans le Colorado, d'une mère prostituée accro aux substances nocives et d'un père inconnu. Ma naissance s'est bien passée je crois, et je n'ai pas connu de sevrage forcé dans mes premiers mois de vie, je suppose donc qu'elle a fait un minimum attention à moi, pendant sa grossesse. De ma petite enfance je me souviens surtout de l'appartement de la voisine, qui me gardait quand ma mère bossait ou était trop défoncée pour me gérer. C'est même elle qui a eu droit à mon premier mot, un "Maman" prononcé maladroitement tout en regardant l'adulte présent à la recherche d'une approbation ou d'un signe quelconque qui rassure. Elle m'a juste répondu que non, elle était pas ma mère. Pour l'approbation, on repassera mais en grandissant, je n'ai pu que constater qu'on avait très peu en commun. Déjà parce que Betty était une afro-américaine d'au moins 60 ans. Même moi du haut de mes 3 ans et quelques j'avais compris qu'en plus d'être blanche comme un lavabo, la différence d'âge rendait impossible toute filiation. C'était pas une tendre Betty, elle n'était pas spécialement maternelle ni du genre à maintenir un enfant dans l'ignorance en lui racontant des contes de fées. Pourtant, elle a été ce qui se rapprochait le plus d'une mère, je crois. C'est chez elle que j'ai passé la majeure partie de mon enfance, c'est elle qui me remplissait l'estomac avec ses tartes aux pommes maison et bon sang, ce qu'elles étaient bonnes, ses tartes ! C'est vers aussi que je me tournais en cas de petit bobo ou de question existentielle pour moi à l'époque. C'est grâce à Betty que je me suis accrochée à l'école autant que j'ai pu, parce qu'elle m'avait assuré que si je bossais suffisamment dur, je pourrais choisir un métier, un vrai, et quitter ce quartier.
Mais Betty avait aussi ses vices et ses 3 paquets de clopes par jour ont fini par avoir raison d'elle. Ca m'a rendu triste de ne plus la voir, et je dis pas ça uniquement pour les tartes aux pommes ni parce qu'après elle, je traînais dehors en attendant que ma mère en ait fini avec ses clients. Après sa mort, j'ai vraiment continué de m'accrocher à l'école, même si à 9 ans, je ne pouvais pas avoir la même rigueur sur la ponctualité qu'un adulte. Même en me faisant punir pour mes retards, je me montrais polie, souriante et la plus bosseuse possible. Quand j'ai voulu participer au spectacle de fin d'année à l'école, j'ai fait comme si je ne voyais pas les regards surpris et choqués autour de moi, comme si je n'entendais pas les messes basses sur mon passage. Et j'ai fait semblant de les croire quand ils m'ont dit que oui, j'avais du talent pour jouer le premier rôle de la pièce, mais que ce serait sûrement mieux pour moi si je faisais partie de l'équipe des décors, celle qui restait en coulisses. Volontaire et souriante, c'est ainsi que j'ai toujours affronté les gens et les problèmes.

J'ai grandi et j'essayais d'être plus sérieuse et régulière dans mon travail scolaire, ma présence et mes retards. Je me suis impliquée dans des clubs scolaires, je me suis intéressée à un tas de choses. J'ai commencé à m'intéresser aux garçons et eux à moi. Avec pour chacun la référence maternelle. Moi je gardais en tête ce qu'elle était, ce que je ne voulais surtout pas devenir, eux me voyaient comme la fille d'une prostituée. Insistants, surpris et furieux de constater que non, je n'étais pas une fille facile. On dit toujours que les garçons mettent plus de temps à devenir matures que les filles, mais peut-être que les filles deviennent aussi un peu stupides en grandissant. Au lycée, j'ai rencontré Adam. Il prenait ma défense quand d'autres se moquaient de moi, il avait toujours du temps pour discuter avec moi et il se souciait de savoir si j'avais pu faire mes devoirs, si j'avais eu le temps de réviser pour un contrôle important. Alors quand il m'a finalement invité à sortir, j'ai bien sûr répondu oui, parce que j'étais certaine que c'était ce dont Betty parlait. A force de faire des efforts, ça finit par payer et on peut devenir quelqu'un de bien. Quelqu'un tout court.
La vidéo de nos ébats a fait le tour de l'école en une journée. Un seul jour a suffi pour ruiner tous mes efforts, et ça ne s'est pas arrêté là. Mon mal-être et mon chagrin m'ont poussé à avoir besoin de me confier et comme je n'avais plus Betty, j'ai parlé à ma mère. Sa réaction n'a pas été celle que j'imaginais. Au lieu de me réconforter ou de me rebooster comme Betty l'aurait fait, elle m'a parlé travail et argent. Essayer de récupérer de l'argent sur cette vidéo et me chercher d'autres clients a été la seule chose qu'elle a pu me proposer pour résoudre mon problème. Pire, elle s'est montrée empressée de contacter un client particulier qui serait plus que partant de payer un supplément pour avoir la mère et la fille en même temps. J'ai fourré quelques vêtements dans un sac à la va-vite et suis partie en emportant tout son liquide, sans me retourner. J'ai sauté dans le premier bus longue distance venu sans même regarder la destination et je suis partie, à 15 ans à peine.

Salt Lake City à Boise, 2014-2015 : Je me suis retrouvée à Salt Lake City rapidement à court d'argent et de solution. J'avais sûrement une bonne étoile au dessus de la tête finalement, parce que seule, sans argent dans une ville étrangère, je serais rapidement tombée dans les travers que j'ai toujours cherché à fuir. Heureusement pour moi, mon chemin a croisé celui d'Ellen. Elle était de passage en ville pour seulement quelques jours, dans le cadre de son travail. Elle m'a vu fouiller les poubelles et a décidé d'intervenir plutôt que de faire semblant de n'avoir rien remarqué. Elle m'a payé un repas chaud au fast-food du coin et a voulu savoir ce qui m'amenait à chercher ma nourriture parmi les ordures à mon âge. Ellen, c'était le genre de personne qui instaure automatiquement un climat de confiance. En vérité, elle ressemblait en tout point à celle que je souhaitais devenir. Une femme forte, indépendante, sûre d'elle et capable d'accomplir ce qu'elle avait en tête sans se laisser convaincre par d'autres qu'elle n'en était pas capable. Elle m'a proposé un arrangement, presque comme un contrat de travail. Je pouvais repartir avec elle, m'installer chez elle et retourner étudier ou bien rester ici et me débrouiller seule. On savait l'une comme l'autre qu'avec la seconde option, mes chances d'échapper à ce destin génétique étaient minces, mais quand j'ai voulu savoir ce qu'elle avait à y gagner, elle m'a juste répondu "une seconde chance".
Pour être honnête, je me fichais un peu de ses raisons, je voulais juste être sûre de ne pas tomber dans un piège. J'avais froid et faim, je rêvais d'une douche et de vêtements propres et Ellen avait cette prestance naturelle qui faisait qu'on ne devait pas lui refuser grand-chose, en réalité.

Je me suis retrouvée à Boise, dans l'Idaho, installée chez elle. Si son joli tailleur et son assurance m'avaient fait penser à une femme d'affaire quand on s'est rencontrées, j'étais loin du compte. Ellen était une femme qui avait plus que réussi. Travailleuse acharnée, elle s'était lancée dans les affaires lors de sa dernière année d'université et était aujourd'hui à la tête d'un véritable empire immobilier et financier. La première fois que j'y ai mis les pieds, sa maison m'a paru être un véritable palace et j'osais à peine marcher, de peur d'abîmer ou de salir son parquet ou ses beaux tapis. Je me suis crue au paradis quand elle m'a montré ce qui allait être ma chambre, je n'en revenais pas d'avoir un dressing et une salle de bains personnalisés !
J'ai appris des mois plus tard, et totalement par hasard, qu'Ellen était tombée enceinte des années auparavant, mais qu'elle jugeait à l'époque que son travail primait et qu'elle pourrait avoir un enfant plus tard, quand elle serait mieux installée dans sa vie. Ce n'était jamais arrivée, à cause d'une infection après son avortement, et j'ai mieux compris cette histoire de seconde chance dont elle avait parlé à notre première rencontre.
Pour ma part, j'ai rempli ma part du contrat. Elle m'a inscrite dans une école très côtée, et je me suis donnée à fond dans mes études. J'ai aussi la prétention de croire que j'ai un peu changé sa vie, que je l'ai rendue plus humaine. Lorsqu'elle m'a annoncé que je serais son héritière légale suite à mon adoption en bonne et due forme, je me sentie mal à l'aise et j'ai fini par la convaincre qu'amasser tout cet argent n'avait rien d'intéressant. Je me plais à croire que c'est grâce à moi qu'Ellen a commencé à donner un peu de son argent dans des associations caritatives et des oeuvres de bienfaisance. C'est ensemble que nous avons imaginé une fondation destinée à inciter et aider les jeunes filles, partout dans le monde, a avoir accès aux études qu'elles voulaient, sans avoir à se préoccuper d'argent ou des autres. Parce que partout dans le monde, il y a des gens pour dire à des filles comme moi qu'elles ne sont pas capables, que ce n'est pas leur place et qu'elles n'ont d'autres alternatives que d'échouer. En un an à peine, nos vies à toutes deux ont radicalement changé, et j'étais persuadée que ce n'était qu'un début. Et puis, la fin du monde a brisé net tous mes rêves et cette fois, il ne servait à rien de lutter.

Post-apocalypse



• 2015 / Boise : Au départ, ni Ellen ni moi n'avons vraiment mesuré l'ampleur de ce qui arrivait. Nous étions l'une comme l'autre prises dans un tourbillon de choses à faire, elle dans son travail, moi dans mes études et ensemble pour lancer la fondation pour la scolarité des filles dans le monde. Autant dire que les informations, on les suivait d'une oreille des plus distraites. Et puis, chaque jour avait son lot de drames relatés par les médias. Des accidents tragiques, des agressions choquantes, des gens qui succombaient à la maladie, la guerre ou autre triste histoire. Ce n'est que lorsque ce qui se passait autour de nous a commencé à affecter notre quotidien que nous nous sommes montrées plus attentives. Je suppose qu'on n'a pas été les seules et que beaucoup ont réagi comme nous. Des rendez-vous pour la fondation ont été annulés, mes cours et le travail d'Ellen ont été perturbés, se déplacer en ville devenait difficile et compliqué, puis impossible.
Je crois que nous avons pleinement pris conscience que c'était grave lorsqu'un couvre-feu a été installé, et quand des forcées militaires armées sont venues et ont secondés les forces de police, avant de simplement prendre le relais, nous avons dû nous rendre à l'évidence. Ce n'était ni anodin, ni provisoire. Comme des milliers de gens, nous avons suivi les recommandations faites à la population, certains qu'ils agissaient dans notre intérêt et pour le mieux.
Et puis, il a rapidement fallu partir, se regrouper ensemble pour être mieux protégés. Rassemblés dans des camps, l'organisation pour s'entraider s'est rapidement mise en place et en femme habituée à diriger, Ellen a su s'imposer en leader civile pour s'assurer que la distribution de couvertures, vivres et lits de camp se faisait dans les règles. Son charisme rassurait les citoyens, calmait les angoisses de ceux qui n'obtenaient pas de réponses concrètes auprès des militaires. Lorsqu'ils sont partis en masse en nous enfermant dans le refuge, en nous certifiant qu'ils reviendraient nous chercher, Elle et moi avons, avec quelques autres, rassurés et calmés les habitants confinés et inquiets. En revanche, les jours passants, rares sont ceux qui ont réussi à garder la tête froide, surtout en constatant que les issues avaient été fermées de l'extérieur et que les vivres disponibles baissaient drastiquement. Même avec toute l'assurance du monde, Ellen n'a rien pu faire quand la panique s'est répandue parmi les réfugiés, et que certains ont brisé les vitres pour sortir. Ellen et moi avons fini par faire de même, et ce qui nous attendais à l'extérieur...Je ne sais toujours pas comment le décrire aujourd'hui. Les militaires ne nous ont pas vraiment abandonnés à notre sort, ils étaient là, tout proches. Mais ils étaient...différents. Couverts de sang et de blessures, certains avaient des membres amputés et...ils s'en sont pris aux réfugiés qui sortaient, sans utiliser leurs armes. Certains se sont glissés à travers les fenêtres que nous avions brisées pour sortir, et je crois que je ne pourrais jamais oublier les hurlements qui ont suivis. Je crois que personne d'autre n'a pu sortir et parmi ceux qui ont réussi à s'extraire du lieu de confinement, bien peu ont pu fuir. Je crois que c'est Ellen qui m'a agrippé le bras et m'a entraîné à sa suite.
La ville était devenue un champ de ruines dans laquelle se succédaient des bâtiments éventrés et encore fumants pour certains, des véhicules abandonnés et des corps qui jonchaient le sol par milliers. Partout où mon regard se posait, je ne voyais que des choses qui me soulevaient le coeur. Les débris d'un hélicoptère gisaient en pleine rue. Probablement un appareil militaire qui avait tenté une évacuation depuis l'hôpital tout proche et qui s'était écrasé. J'ai préféré ne pas en connaître la raison et nous avons fait un grand détour pour l'éviter. Rapidement, il est cependant devenu clair que se déplacer à pied était trop dangereux. Ellen a pris une voiture qui avait été laissée, les clés encore sur le contact et la portière grande ouverte. Après avoir vérifié rapidement l'habitacle, nous sommes parties, roulant doucement pour espérer faire le moins de bruit possible.

• 2016 / Boise : On n'est pas allées très loin, Ellen et moi. On ne savait pas vraiment quelle direction prendre pour être honnête, et les routes étaient encombrées et rendaient la progression plutôt laborieuse voire carrément dangereuse. Lorsque les Rôdeurs ont capté le mouvement de la voiture, même lent, ils se sont mis en mouvement et nous avons rapidement été encerclées. Dans la panique, Ellen a appuyé à fond sur l'accélérateur et si le bruit des corps qui s'écrasaient contre le pare-brise et au sol ne m'a pas traumatisée autant que les hurlements des réfugiés, ce souvenir est tout de même resté ancré en moi et ressurgit de temps à autre.
On s'est retrouvées coincées à Cascade, la voiture dans un fossé mais sans qu'on soient blessées, heureusement. Et heureusement qu'à ce moment-là, tout le monde était tellement choqué que lorsque des gens se croisaient, ils cherchaient à s'aider mutuellement, même sans se connaître. Il paraît que c'est différent aujourd'hui, que croiser la route d'un survivant peut nous valoir une gorge tranchée ou je ne sais quoi. Je ne sait pas si je dois croire Ryan sur parole, ça fait tellement longtemps que je ne suis pas sortie...de la ville, je veux dire. Cela dit, quand on voit ce qui se passe vraiment ici, j'ai beaucoup de mal à me dire que l'extérieur peut être encore pire.
Bref, on s'est retrouvées à Cascade, donc, exposées et à la merci de ces...choses. La plupart des gens ont pris l'habitude de les nommer Rôdeurs, et je suis parfois effarée de m'apercevoir à quel point ce terme est entré dans les moeurs, comme une normalité des plus banales. Ellen et moi avons atterri dans une école élémentaire barricadée, et nous avons échangé nos maigres infos avec nos sauveurs du jour.


• date / lieu : description de votre moment fort.

• date / lieu : description de votre moment fort.

• date / lieu : description de votre moment fort.


Survie

Racontez ici a quoi ressemble une journée de votre personnage aujourd'hui. S'il est dans un camp, comment participe-t-il a la vie commune ? Quelle est sa relation avec l'autorité ? S'il est traveler, quelles sont ses habitudes au jour le jour ? Etc...

time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Jewel
• Âge irl : 25
• Présence : Aussi souvent que possible
• Personnage : Inventé [x] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? par un top-site
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ?  le contexte, le design, le travail fourni pour les explications, l'activité, l'envie d'écrire dans un univers post-apocalyptique...
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [x] / Non [ ]
• Crédits (avatar et gifs) ce sera du tumblr

• Code du règlement Validé par Z

fiche (c) langouste.
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Re: Jewel Scott

Lun 10 Oct 2022 - 18:35

Hey coucou Jewy !! :smile34: Bienvenue sur le forum et bon courage pour la toute fin de ta fiche ! :smile35:

N'hésite pas si tu as des questions ! \o/



bienvenue sur le forum !


Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !
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Re: Jewel Scott

Lun 10 Oct 2022 - 18:38

Bienvenue parmi nous !!!


 I feel like in a dangerous game, ...

I knew I couldn't get out of it, but I got caught again
× by lizzou.


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Re: Jewel Scott

Lun 10 Oct 2022 - 18:48

Merci tous les deux Smile

Voui, une p'tite question que je ne trouve pas dans la description de groupe : à partir de quand je peux supposer que des membres de New Eden sont venus jusqu'à Boise, dans l'Idaho ?
Pour savoir justement si Jew peut survivre là-bas un petit moment ou s'il faut que je retravaille le point de départ, sachant qu'elle y sera depuis plus ou moins 4-5 ans ?

Invité
Anonymous
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Re: Jewel Scott

Lun 10 Oct 2022 - 19:46

Welcome jeune demoiselle ! cheers

Courage pour la fiche ! :smile2:
Invité
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Re: Jewel Scott

Lun 10 Oct 2022 - 19:47

Bonjour Jewel, bienvenue par ici !


Pour répondre à ta question, je dirais hiver 2020 selon la chronologie de New Eden. N'hésite surtout pas si tu as des questions !


You have to break yourself down to rebuild yourself stronger
Camila Moore
Camila Moore
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Re: Jewel Scott

Lun 10 Oct 2022 - 19:50

Bienvenue !!!


Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide
reste en vie, mon amour

Connor G. Shepard
Connor G. Shepard
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Re: Jewel Scott

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