c'était un vendredi trente et un octobre quatre-vingt dix-sept. au beau milieu de la nuit, un cri tendre et rempli d'innocence. naissance d'une enfant sans père présent. et durant toute sa petite enfance, elle ne s'est jamais trop posé la question. mais elle y pensait sans l'avouer. parce qu'en réalité dans ses silences d'enfant solitaire, elle se questionnait. elle enviait. c'est que la belle aurait adoré avoir des moments père-fille comme les camarades à l'école. mais bon sang, il est où papa !? faudra qu'elle attende quelques années avant la révélation. car pour l'heure, maman elle travaille d'arrache-pied, et certains soirs, elle ne rentre même pas. c'est beau d'y croire, autumn. la réalité est un peu plus moche que ça finalement. et très vite la californie, c'est terminé. on rentre à la maison. ah ? c'était pas la maison, anaheim ?

puis elle grandit, elle fête sa septième bougie, seule. en compagnie de sa mère qui a parfois les yeux rivés par la fenêtre. il y a aussi la nounou, quelques voisins. mais la gamine, elle est soucieuse depuis des semaines, elle s'interroge, c'est l'âge ! pas timides jusque la matriarche, quand la voix s'élève soudainement. momma ? il est où mon papa ? comment il s'appelle ? pourquoi il est pas là ? c'était mignon, innocent pour cette petite. naturel. mais en réponse, elle eu la cruauté de la vie, la vérité qui blesse, celle qui fait parfois naître un espoir qui n'arrivera jamais. il n'a pas a être là. c'est un coureur de jupons, autumn. il ne t'aurais rien appris, rien apporté. et sa brise tout là, sous la chair de poupée. des paroles qu'elle n'oubliera jamais, qui vont la border lors de ses nuits seule, quand sa mère ne rentre pas. quand c'est cette nounou qui prend le relai, qui lui apporte de l'amour, de l'attention, qui lui propose même d'écouter ses misères. mais elle n'avait jamais rien a dire, à quoi bon finalement ?

et quelle belle période que l'adolescence ? là où toute la colère terrée sous l'épiderme trouve la vie dans la rancoeur grandissante. parce qu'elle avait beau avoir une facilité d'apprentissage, brunette, elle parlait pas beaucoup, elle encaissait. pas fragile comme une fleur la bête, mais fragile comme une bombe. puis on va pas se mentir, l'âge ingrat ne pardonne pas. parce qu'à la moindre critique, elle usait des poings, la rebelle. les premiers temps ont été difficiles, puis avec le temps, les semaines qui défilent, elle a mis au point de sournois stratagèmes. la revanche est un plat qui se mange cru. mais qui, tel un p'tit tartare des familles : se travaille et s'assaisonne à la perfection. à côté de ça, elle rêve en grand, se passionne pour un milieu qui sort de l'ordinaire. c'est p't'être les informations un peu loufoques qui passent à la télévision qu'elle pense la mère de famille. des gens qui mangent d'autres personnes, et puis quoi encore ? est-ce qu'autumn lui donnera un jour la véritable raison de ce choix d'études, de métier ? parfois, elle se l'ai répété : la mort vallait mieux qu'une vie comme celle-là. où la réalité de l'enfance s'évapore comme neige sous le soleil d'été. elle bossait maman, ouais. mais le soir, elle rentrait parfois avec des hommes qui partageaient le petit déjeuner à l'aurore, avant de disparaître à jamais. c'était ça l'amour ? elle en a fait les frais. car son premier amour, il a disparu lui aussi, du jour au lendemain. et ça fait mal, quand l'coeur y connait pas cette peine-là.

On s'intéresse principalement aux différentes étapes de sa vie (enfance, adolescence, études, métier(s), relations amoureuses, relations à la famille, hobbies et activités sportives, ...)

  Pensez a bien donner des repères temporelles et géographiques pour mieux illustrer la vie de votre personnage.

Rédigez ici la survie de votre personnage.

Pour ne pas avoir a résumer en détails toutes les longues années depuis octobre 2015, nous vous demandons de décrire un minimum de 5 moments marquants de la survie de votre personnage.

Il peut s'agir de sa première confrontation avec un rôdeur, de sa première rencontre avec un camp, d'un premier accident, d'un premier meurtre, etc...

Pour cela, utilisez le format :

• date / lieu : description de votre moment fort.

→ vous pouvez faire autant de dates clefs que vous le souhaitez.

→ il peut s'agir de dates fixes (type "le 5 mai 2017") ou de périodes (type "février 2018", "hiver 2019", etc...).

→ plus il y aura de détails, mieux ce sera : le but est que l'on comprenne toutes les épreuves par lesquelles votre personnage est passe. Il n'y a pas de minimum de lignes impose mais un texte fourni ferait environ 10-15 lignes par événement marquant.

→ l'une de ces dates devra obligatoirement se trouver en octobre 2015 au début de l’épidémie ; une autre devrait se trouver dans les 6 derniers mois avant le "présent".

Racontez ici a quoi ressemble une journée de votre personnage aujourd'hui. S'il est dans un camp, comment participe-t-il a la vie commune ? Quelle est sa relation avec l'autorité ? S'il est traveler, quelles sont ses habitudes au jour le jour ? Etc...