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4 participants

Amanda Murray

Dim 11 Juil 2021 - 21:04


Amanda Sara Murraytell me more about you

prénom(s) : Amanda, Sara
nom : Murray
date de naissance : 07/03//1970
âge : 51 ans

ville de naissance : Auckland, Nouvelle-Zélande
métier : Obstétricienne
groupe : The Haven

avatar : Rachel Weisz

what i am

qualites
Résiliente
Altruiste
Humble
Déterminée
Rigoureuse
defaults
Obstinée
Susceptible
Acharnée du travail
Autoritaire
Empathique
Equipement :
Ayant prêté serment de sauver des vies, j'avoue qu'encore aujourd'hui, l'idée de tuer quelqu'un, même pour me défendre, est très difficile. Je le vis comme un échec. Je possède quelques couteaux, de tailles différentes. Je garde en permanence un poignard sur moi, au cas où, mais je m'en sers  essentiellement pour bricoler ou dissuader. J'en ai un plus long, que j'utilise pour vider un poisson ou un animal.
J'ai réussi à sauver du matériel médical, que j'entretiens avec soin, même si aujourd'hui les appareils électroniques ne fonctionnent plus. J'ai appris à m'adapter, pour tenter de fournir des soins de qualités à mes patientes.
J'ai aménagé un camping-car pour y accueillir les femmes qui en ont besoin, et leur offrir le maximum de confort possible.
     
Details physiques :
J'ai été une femme élégante, autrefois. Dans mon métier, j'ai vite appris que l'apparence comptait presque pour moitié. Quand vous inspirez confiance et sympathie, les patients se sentent plus à l'aise et en confiance, allez savoir pourquoi. Je portais généralement des chemisiers et des jupes droites sous ma blouse. Cela dit à la maison, c'était plutôt jeans et baskets.
J'ai de longs cheveux bruns et des yeux noisettes. Dennis y trouvait toujours des reflets verts lorsque le soleil brillait. Aujourd'hui, mon apparence n'a aucune importance, je suis juste contente de pouvoir être propre.

Psychologie

Lorsqu'on me demande de me décrire, j'admets que ma réponse évoque d'abord la professionnelle que je suis. Et j'avoue que je me fie aussi à ce que mes proches disaient de moi. Selon eux, je suis née pour être médecin et m'occuper des autres. Je me suis toujours souciée du bien-être d'autrui, au point souvent de faire passer les intérêts des autres avant les miens. Cet altruisme m'a amenée à devenir résiliente. Mon empathie fait de moi une véritable éponge, et même si beaucoup considèrent cela comme une qualité, Dennis y a toujours vu un défaut en moi. Combien de fois ai-je pleuré pour une patiente, tellement investie émotionnellement dans son accompagnement que je souffrais presque autant qu'elle lorsque j'échouais.
Non, pas autant qu'elle, c'est horrible de penser cela. Lorsque j'échouais, c'était cette femme qui devait faire son deuil d'enfant. Moi, je rentrais à la maison et mon fils était là. J'ai toujours minimisé mes réussites en prétendant que je n'avais fait que mon travail, mais mes échecs m'ont toujours semblé des montagnes infranchissables.

Dennis plaisantait souvent là-dessus, disant que j'étais le seul médecin de sa connaissance à me montrer si humble. Il affirmait dans un éclat de rire que ça contrebalançait avec l'arrogance de tous les autres, lui compris. Dennis était un excellent médecin, et contrairement à ce qu'il pensait, il n'a jamais souffert de ce syndrôme de se prendre pour Dieu. Il était fier de ses réussites, mais ne s'est jamais montré méprisant envers ses patients, ni ses collègues.
Je crois que de nous deux, c'est moi qui menait la vie dure à mes collègues. J'ai toujours été une acharnée du travail, à ne pas compter mes heures et à exiger la même rigueur et la même détermination de leur part. Je n'ai jamais aimé qu'on dise de moi que j'étais autoritaire, tant auprès de mon équipe que de mes patientes, qui pouvaient souvent paniquer à l'approche du jour le plus important de leur vie. Je dois être un peu susceptible. Mon obstination a très souvent payé, et je suis fière d'avoir aidé tant de femmes à concrétiser leur rêve de devenir mère.




Story of survival

Pre-apocalypse

Je suis née et j'ai grandi à Auckland, en Nouvelle-Zélande. J'ai mené une enfance et une adolescence normale, auprès de mes parents et entourée d'amis. Je ne me suis pas particulièrement rebellée à l'adolescence, et même si j'ai connu des moments difficiles, comme le décès de mes grands-parents ou la perte d'un animal, j'ai conscience d'avoir grandi entourée d'amour et de bienveillance, à l'écart de la délinquance et de la brutalité du monde.
D'aussi loin que je me rappelle, j'ai toujours souhaité devenir médecin. C'est le rêve de bien des enfants, mais ce n'est qu'un rêve, pour la plupart d'entre eux. Moi, je suis restée fixée sur cet objectif et j'ai tout fait pour y arriver.
J'ai rencontré Dennis sur les bancs de la fac de médecine, et je l'ai trouvé encore plus déterminé que moi. Il avait déjà décidé qu'il  se spécialiserait en chirurgie cardio-thoracique alors que moi j'en étais encore à simplement vouloir devenir médecin.

Ca n'a pas été un coup de foudre, entre Dennis et moi. Nous sommes d'abord devenus des amis proches, qui étudiaient ensemble et se motivaient l'un l'autre pour maintenir notre cap. Lorsque nous sommes tous les deux sortis diplômés, nous avons fêté ça ensemble. Puis avec nos amis respectifs et nos familles, et même si nous avions échangé nos numéros, nous nous sommes un peu perdus de vue. L'excitation de notre réussite, notre entrée dans la vie active et le tourbillon des jours passés à s'habituer à un nouveau rythme de vie, de nouvelles responsabilités... Ni l'un ni  l'autre n'avons réellement pris le temps de garder le contact et les années ont passé.
Ce n'est qu'en 2002 que nous nous sommes revus. Au fil des ans, j'ai axé mon travail sur les femmes qui éprouvaient de grandes difficultés à concevoir et qui avaient tenté plusieurs techniques connues. Ca s'est fait comme ça, sans que je ne cherche réellement à être le dernier recours de ces femmes désespérées.
J'avais juste commencé à suivre quelques patientes épuisées par les échecs et le bouche à oreilles s'est vite répandu par celles qui étaient désormais comblées de tenir leur enfant dans leurs bras. Je me suis rendue compte un jour que je ne recevais plus que des patientes à qui on disait de se faire une raison, et que des collègues me posaient des questions sur mon protocole. Je me suis retrouvée à écrire des articles et on a fini par me proposer la tête d'un service clinique, avec toute une équipe pour m'aider.
C'est en acceptant ce poste que j'ai revu Dennis, qui pour sa part avait très bien réussi, puisqu'il dirigeait le service de chirurgie cardiaque de ce même hôpital.

Nous revoir nous a fait mutuellement plaisir et nous avons commencé à nous voir en dehors de l'hôpital, autour d'un café, pour aborder le bon vieux temps et rattraper ces années de silence. Contrairement à moi qui n'avait eu que de brèves liaisons, Dennis sortait d'un divorce difficile. Nous avons rapidement retrouvé la complicité qui nous liaient lors de nos années d'études. Notre liaison a été discrète et durable et en 2009 et âgée de 39 ans, je me suis retrouvée enceinte.
J'ai pris conscience que je n'avais jamais envisagé ma propre maternité, me focalisant uniquement sur celle des autres. Dennis s'est montré très enthousiaste à l'idée de devenir père, et nous avons commencé à évoquer notre avenir. J'avoue que j'étais celle qui a émis le plus de réserves. Nous avions toujours, l'un comme l'autre, fait passer notre travail et nos patients avant tout le reste, y compris nous-même.
La sérénité et l'assurance de Dennis face à mes doutes m'a convaincue de poursuivre cette grossesse. J'ai même eu la surprise d'apprendre que Dennis avait déjà pris ses dispositions pour alléger son planning une fois que le bébé serait là. Je crois que c'est ce jour-là que j'ai réalisé que j'étais vraiment amoureuse de lui. Non, en fait, j'en suis sûre.

Nous nous sommes mariés en toute simplicité et le Docteur Amanda Brown est devenue le Dr Amanda Murray. Lorsque Thomas est né deux mois plus tard, nous étions en plein dans les cartons. Mon appartement était trop petit pour nous accueillir tous les trois et celui de Dennis ne lui avait jamais plu. Il s'y était installé après son divorce, pour des raisons pratiques uniquement. Et puis, Dennis était décidé à ce que son fils grandisse dans une maison, avec un jardin pour jouer, et pas dans un triste appartement. Dennis a toujours été un père formidable, et je pense que j'ai été une bonne mère pour Thomas.
En 2015, mon petit homme n'avait que 6 ans lorsque, pour la première fois de ma vie, j'ai du le quitter. C'était censé être provisoire, simplement le temps de donner une série de conférences sur mon travail, en Australie et aux Etats-Unis. Pour être franche, j'ai hésité à partir. Je craignais que cela perturbe Tommy, mais Dennis m'a convaincu. Trois semaines seront vite passées, et c'était une excellente occasion de se retrouver entre hommes, avait-il plaisanté. Thomas s'était montré si fier d'être considéré comme un homme. Mon petit homme qui avait tout de même eu besoin d'un énorme câlin avant que je prenne l'avion.
Mes quatre dates australiennes sont passées en une semaine. J'ai traversé le pays en quelques jours, à un rythme effréné, avant de m'envoler vers les USA fin Septembre 2015 pour mes quatre dates restantes. Au programme : Washington, Los Angeles, Chicago et New-York en 15 jours.
La dernière fois que j'ai eu Dennis et Tommy au téléphone, mon petit garçon m'a dit qu'il arrivait à mettre la tête sous l'eau à la piscine. Je lui ai répondu que j'étais impatiente de voir ça, et qu'on irait tous se baigner dès que je rentrerais. C'était censé être provisoire...



Post-apocalypse



• Octobre à Décembre 2015/ Spokane, état de Washington : Tout a vrillé en un rien de temps. Entre le moment où je suis sortie de l'avion et celui où le monde a cessé de tourner, il s'est écoulé moins de 48h. Lorsque je suis arrivée à l'hôtel, j'ai appelé mon mari et mon fils, à mille lieues de penser que je leur parlais pour la dernière fois. Epuisée par mon marathon australien, j'ai pris un bon bain et me suis couchée de bonne heure.
Le lendemain, en sortant de ma conférence, je n'ai écouté que d'une oreille distraite le chauffeur de taxi qui pestait dans les embouteillages. Je me suis simplement dit que tous les chauffeurs râlaient, et qu'il y avait des bouchons dans toutes les villes. Le rythme de mes conférences me cassait un peu, et je me reposais dès que j'en avais l'occasion. Je n'écoutais pas les infos depuis le début de mon voyage... Avant cela même, puisqu’avant de partir, je préparais cette série de conférences. Le nombre de fois où j'ai relu mes notes et vérifié mes documents tenait presque de la compulsivité, et Dennis se moquait gentiment de moi et de mon perfectionnisme.
Lorsque je suis rentrée à l'hôtel, j'ai vu la police et l'armée sur place, ainsi qu'un attroupement dans le hall. Apparemment, quelqu'un avait agressé le réceptionniste et deux autres employés qui ont tenté de s'interposer. Par automatisme, j'ai signalé être médecin et proposé mon aide, mais je n'ai pas insisté quand on m'a dit que le nécessaire avait été fait. Je ne me suis pas inquiétée outre-mesure des traces de sang visibles dans le hall, ce n'était pas une première pour moi, contrairement à quelques touristes qui semblaient secoués.
Je n'ai pas prêté attention à grand-chose, à vrai dire. Parce que je devais m'envoler pour Los Angeles dès le lendemain pour ma conférence suivante et que je n'avais qu'une envie : dormir.
J'ai tenté de joindre Dennis, sans succès. En calculant l'heure qu'il était à Auckland, j'ai simplement pensé qu'il était parti regarder l'entraînement de foot de Tommy et j'ai fermé les yeux, profitant de ce moment de quiétude. Quand j’ai émergé à peine quelques heures plus tard, la situation avait changé. La police était toujours présente et plus personne n’avait le droit de quitter l’hôtel. Comme bon nombre de citoyens, de clients coincés ici, j’ai réagi avec mauvaise humeur, arguant que mon emploi du temps ne me permettait pas de prolonger la durée de mon séjour.  Dans des situations qu’il ne peut maîtriser, l’être humain se raccroche à ce qu’il peut, et nous réagissons tous plus ou moins de la même manière. Le refus d’admettre qu’il se passe quelque chose d’assez grave qui justifie qu’on bouleverse notre propre quotidien.
Lorsque j’ai commencé à comprendre qu’on vraiment bloqués dans cet hôtel, avec les informations qui tournaient en boucle pour répéter inlassablement les mêmes propos, ma première réaction a été de me précipiter sur mon téléphone. L’impossibilité de réussir à joindre Dennis ou d’autres proches fit grimper mon stress en flèche et trois policiers et deux employés n’ont pas été de trop pour m’empêcher de partir pour l’aéroport. Aujourd’hui, je ne suis pas fière de ce manque de rationalisme de ma part, mais entre la fatigue cumulée, l’inquiétude de ne pas pouvoir joindre mon mari et mon fils et l’angoisse palpable qui régnait à cause de ce qui se passait dehors, mon cerveau s’était à ce moment mis en veille et seul mon instinct me faisait agir. Et même à ce moment, je n’ai toujours pas compris ce qui ce passait réellement. Je pensais à une guerre des gangs, une sorte de rébellion urbaine qui serait maîtrisée assez vite.
Les semaines qui ont suivies ont été intenses et émotionnellement difficiles. Nous avons barricadé l’hôtel et condamné certains accès, sur ordre des policiers présents avec nous. Je les sentais dépassés par la situation, mais ils assuraient que des renforts allaient arriver, et qu’ils attendaient de nouveaux ordres. La première fois que nous avons du sortir pour nous ravitailler, on m’a demandé, en qualité de médecin, d’être du voyage pour récupérer du matériel de soins utile, au cas où. Le « au cas où » m’a fait frémir, mais ce n’est qu’une fois à l’extérieur que j’ai pleinement pris conscience de la situation. J’aurais préféré une guerre de gangs. Mes études de médecine m’ont appris à me démener pour le bien-être et la vie de mes patients, mais m’ont également rendue rationnelle. Quand on est mort, c’est un état définitif, logiquement. Comment le cerveau humain peut-il admettre que des morts se relèvent, se déplacent et attaquent quiconque passe à leur portée ? Lorsque l’un des policiers s’est fait mordre, nous sommes piteusement rentrés à l’hôtel, sans rien avoir ramené. J’ai soigné cet homme comme j’ai pu, mais il est mort moins de 48h plus tard. Je m’étais assoupie au milieu de la nuit quand j’ai entendu des hurlements. Le policier, dont je n’ai jamais su le nom, s’était relevé et attaquait les gens présents. Seules cinq personnes, dont moi, on réussi à échapper à cette hécatombe. Nous avons erré moins d’une journée dans les rues, avant de nous séparer. Deux hommes ont décidé de prendre un véhicule et de gagner l’Idaho. Je suis restée avec un couple d’italiens venus en vacances, Bianca et Silvio, et nous avons tenté de nous serrer les coudes malgré la barrière de la langue.
Nous nous sommes cachés dans une maison abandonnée, et sortions à tour de rôle pour ramener ce qui nous était nécessaire. Malgré nos recherches, nous n’avons trouvé personne d’autre, à part des cadavres ambulants. Le mois de décembre a été particulièrement éprouvant. Depuis la naissance de Thomas, c’était la première fois que nous étions séparés pour Noël, et je passais mon temps à pleurer. Je me suis rendue compte à ce moment à quel point j’avais été chanceuse, dans ma vie, tant professionnelle que personnelle. Et heureuse.


• 2016 / Spokane-Kennewick, état de Washington : L’hiver a été rude, à bien des égards. Les températures particulièrement froides et les générateurs qui nous ont lâchés, nous privant d’eau, d’électricité et de chauffage, ont eu raison de Bianca. Nous sommes retournés à l’hôtel pour récupérer nos affaires, des couvertures et tout ce qu’on pouvait, mais après la mort de Bianca, Silvio, complètement désespéré, m’a fait comprendre que je ne devais pas rester. Il n’a pas souhaité partager nos vivres, me disant de tout prendre et malgré mes suppliques, il m’a tourné le dos, a enlacé Bianca et a simplement attendu. J’ai eu le sentiment d’être responsable de ce qui s’est passé pendant longtemps. En tant que médecin, j’aurais du pouvoir soigner Bianca. Mais je pensais ne vivre qu’un sursis, une lente agonie dans ce monde qui touchait à sa fin. J’ai trouvé une autre maison désertée et je m’y suis installée, rationnant mes provisions pour ne pas avoir à sortir trop souvent, restant emmitouflée sous les couvertures. Et le printemps est arrivé, à ma grande surprise. Le printemps signifiait le renouveau, le retour à la vie, et en effet, la vie continuait. Pas celle que l’on avait connu, et je doutais qu’on la retrouve, même si je m’efforçais de garder espoir.
J’ai réuni toutes les affaires que je pouvais dans une voiture et je suis partie, un peu au hasard. Roulant au pas pour éviter les obstacles et éviter de trop attirer l’attention, je ne me suis arrêtée qu’une fois sortie de la ville, pour consulter une carte. Je ne connaissais pas la région et honnêtement, mon choix s’est fait au hasard. Je suis partie vers Kennewick, à logiquement deux heures de route. Il m’en a fallu six fois plus pour arriver à destination, pile au moment où ma voiture tombait en panne sèche. J’ai trouvé une nouvelle maison à investir et quelques semaines plus tard, j’ai rencontré d’autres survivants. Les premiers humains vivants depuis Bianca et Silvio. A peine une dizaine, ils semblaient pourtant organisés et m’ont rapidement convaincue de les rejoindre. C’était un échange d’intérêt réciproque. Le fait que je sois médecin les intéressaient au plus haut point, et j’aurais accès à de l’eau et de la nourriture en échange. Sans compter les rapports humains. Le responsable de ce petit groupe, Peter, était exigeant avec les autres et individualiste, et à de nombreuses reprises, je me suis opposée à lui. Pas parce que je souhaitais prendre sa place ou me mêler de tout, mais le fait de soigner quelques bobos et maladies d’hiver a réveillé ma vocation médicale et mon côté empathique. Quand Roger, blessé à l’épaule, s’est vu envoyé en mission pour dégager une voie d’accès, j’ai dit que c’était impossible dans son état. Quand il a souhaité exclure Wanda et Gerald, parce qu’ils étaient trop âgés, trop faibles et inutiles selon lui, j’ai dit que s’ils partaient, je les suivrai. Presque tous ont déclaré être prêts à me suivre, et Peter a été obligé de faire marche arrière. Je ne souhaitais pas devenir leader de ce groupe, je ne me suis jamais vue comme telle. Et je minimisais peut-être les réactions de Peter. Je pensais qu’il était orgueilleux et arrogant, mais qu’il avait du bon sens. Pourtant, il nous a tous piégés, organisant sa fuite en nous laissant gérer une horde de Rôdeurs. Encore une fois, je me suis sentie responsable, coupable. Si je n’avais rien dit, il y aurait eu moins de morts. Avec moi, deux autres personnes ont survécu. Roger et Denise. Nous avons enterré les morts avant de repartir. Roger a décidé de partir seul, décidé à retrouver Peter et à lui faire payer. Ni Denise ni moi n’avons pu lui faire changer d’avis.
Nous avons continué toutes les deux, arpentant la ville et alternant recherche de nourriture et d’abri sûr. A l’été 2016, nous étions devenues amies et avons dû prendre le temps de penser différemment. La nourriture saine devenait plus rare et difficile à trouver. C’est Denise qui a eu l’idée de chercher des graines à planter, pour avoir au moins des légumes frais à se mettre sous la dent. Ce fut l’étape la plus facile de son plan, avec le choix de notre prochain lieu de vie.  Nous nous sommes installées à Canyon Lakes, au sud de Kennewick, sur un terrain de golf. Mais moi médecin, et Denise esthéticienne, nos débuts en tant que jardinières ont été catastrophiques. Il nous a fallu apprendre qu’il y avait des périodes de semis et de récoltes, que les besoins en eau et en soleil étaient différents… Il nous a fallu plusieurs tentatives avant d’y arriver.
L’hiver est neigeux, et propice aux souvenirs. Je reste apathique quelques jours en me disant que mon fils avait fêté son anniversaire et son deuxième Noël sans moi. Je n’étais pas naïve au point de croire que cette épidémie n’avait touché que les Etats-Unis. Ne serait-ce que d’un point de vue politique et diplomatique, si d’autres pays avaient été épargnés, ils auraient envoyé des secours. Ou pris des décisions plus radicales, pour éviter la propagation. Mais je restais persuadée que Dennis et Thomas étaient ensemble, et à l’abri. J’en avais besoin, je ne pouvais pas me résoudre à envisager mon mari et mon fils au nombre des victimes. Ne pas être avec eux était dur, je m’en suis voulu d’être partie, et j’en ai même voulu à Dennis de m’avoir poussé à accepter ces conférences. La colère était une phase normale, je crois, même si ça ne résolvait rien. Je devais apprendre à vivre sans eux, et à espérer qu’ils aillent bien. En fait, je m’en suis convaincue, pour ne pas rester focalisée là-dessus et continuer à survivre, jour après jour.


• 2017 /Seattle et alentours : Denise et moi avons quitté Kennewick durant l’hiver, abandonnant l’espoir de vivre de nos propres récoltes. Nous nous y sommes mal pris dès le départ, et avec la rudesse de l’hiver, la faim se fait sentir. Nous mettons le cap sur Seattle, espérant y trouver plus de chances de survie. Et nous croisons d’autres survivants. D’après ce que nous comprenons, il y a même plusieurs groupes, ce qui monte le total des survivants et nous laissent entrevoir un avenir plus optimiste. Nous déchantons bien vite, cependant. Totalement dépouillées de tout ce qu’on avait, Denise et moi ne devons notre survie qu’à notre combativité. Ce jour-là, j’ai failli tuer un homme. Il m’est arrivé d’en tuer, depuis le début de tout ça, mais il s’agissait de morts qui se relevaient. M’en prendre à un vivant alors que j’ai prêté serment de sauver des vies me laisse amère. Certes, j’ai sauvé la vie de Denise, et la mienne, mais même dans ce contexte, me savoir capable de violence m’effraie.
Nous avons à nouveau trouvé un lieu où se réfugier, et Denise a trouvé de quoi nous défendre. La végétation envahit désormais les villes, et les animaux vivent au milieu des gratte-ciel, ça à quelque chose d’irréel. Nous ne sommes pas très douées pour la chasse, et nous retentons notre expérience de jardinage après avoir sécurisé un petit lopin de terre et trouvé de nouvelles graines.
J’étais seule lorsque j’ai rencontré Julia et son compagnon. La jeune femme, sur le point d’accoucher, j’ai retrouvé mes vieux réflexes devant leur détresse évidente. J’ai aidé tellement de femmes avant tout cela, c’est comme faire du vélo, je suppose. Il y a des choses qu’on n’oublie pas et qui restent ancrées, profondément. Je n’ai jamais su le nom de l’homme. Deux membres de leur groupe sont venus les récupérer et après avoir vérifié que la mère et l’enfant se portaient bien, je les ai laissés repartir en sécurité auprès des leurs.
Lorsque j’ai raconté cet épisode à Denise, elle a simplement souri et dit que c’était une bonne chose. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, ressassant ce qu’elle avait voulu dire et le matin pointait à peine que ma décision était prise. Ce ne serait pas facile, même si j’étais habituée à suivre des grossesses difficiles et à risques, je pouvais profiter de matériel adapté et d’une équipe médicale. Mais je dois avouer qu’aider cette femme à mettre au monde son bébé m’a réveillé, en quelque sorte. Bien qu’élever un enfant dans les conditions de vie qui étaient désormais les nôtres ne seraient pas faciles, je trouvais ça beau et rassurant. La vie continuait, malgré tout.
Nous avons mis des semaines à trouver et récupérer du matériel nécessaire. Denise nous a trouvé un camping-car, et je l’ai aménagé du mieux possible pour y recevoir les femmes aussi confortablement que possible. Nous avons trouvé plusieurs jerricans que nous avons remplis d’essence, et nous avons commencé à nous déplacer sur Seattle et sa région. Denise avait trouvé un émetteur portatif et a fait savoir sur les ondes qu’un médecin sillonnait le secteur. Au début, peu de monde venait, et petit à petit, nous avons vu arriver de plus en plus de monde, et pas seulement des femmes. Pendant les premières semaines, j’ai soigné beaucoup de blessés ou de malades dus aux conditions de vie. Nous restions une journée ou deux, avant de repartir et de faire connaître par la radio notre prochaine destination. Certains venaient seulement pour tenter de me convaincre de rejoindre leur groupe, mais je tenais à soigner un maximum de gens. Quelques-uns sont venus pour tenter de piller nos ressources médicales, mais nous étions désormais armées et prêtes à nous défendre. Enfin, Denise nous défendait pendant que je soignais. Le binôme parfait. Vers la fin de l’automne, nous avions établi un parcours régulier qui allait de Westport à Bellingham et passant par Seattle même, couvrant la plus large zone possible.
Le camping-médic comme l’avait surnommé Denise était à Westport lorsque nous avons appris pour le séisme sur Bainbridge Island. Nous sommes remontées vers Seattle aussi vite que possible, mais très peu de blessés étaient à déplorer, pour mon plus grand soulagement. Je soignais toujours de nombreuses blessures, mais je suivais plusieurs femmes à des stades de grossesse avancée. La végétation reprenait ses droits et rendait la circulation difficile, nous contraignant à changer souvent de parcours, au risque de tomber sur des Rôdeurs ou des survivants en embuscade.

• 2018 / Seattle et alentours : Les conditions de circulation deviennent de plus en plus périlleuses et je me vois contrainte de réduire mes déplacements. J’ai aidé à naître plusieurs enfants en bonne santé, et en échange de mes soins, nous recevons de la nourriture, de l’essence ou du matériel médical, parfois. C’est un échange de bon procédé qui nous convient à tous, et nous observons de loin différents groupes de survivants se réunir pour grossir leurs rangs. Mais je souhaite toujours aider le plus grand nombre de survivants, et Denise de son côté, ne fait pas confiance aux autres. Nous subissons très peu d’attaques, sans doute parce que tout le monde peut avoir besoin d’un médecin, mais mon amie est restée très marquée par la première attaque de pillards que nous avons subie, en arrivant en ville, l’année précédente. La chaleur de l’été est difficile à supporter, et nous accueillons Lilah, jeune femme enceinte qui s’est retrouvée seule et isolée. Elle accouche à l’automne d’un petit garçon du côté de Bellingham et quelques jours plus tard, nous annonce qu’elle souhaite rester avec un groupe de survivants installés là. Après lui avoir donné quelques conseils sur sa toute nouvelle maternité, je repars avec Denise, prêtes à soigner autant de gens que possible.
Les animaux de plus en plus nombreux, la végétation de plus en plus dense et les groupes de survivants, mieux organisés, équipés et armés rendent notre tournée beaucoup plus compliquée. Nous naviguons désormais entre Olympia et Everett, et je reste soucieuse et inquiète pour ceux que je ne peux plus aider. Souvent la nuit, je sors et regarde le ciel, certaine que mon petit Thomas les observe aussi, là où il est. Avec son père et à l’abri. Me dire que nous observons le même ciel, au même moment me fait du bien et me permet de garder espoir. Pas de les rejoindre, j’ai compris depuis longtemps que les chances de rentrer chez moi étaient infimes, voire nulles. Et le fait de ne pas savoir ce qui était arrivé à ma famille aurait pu devenir obsessionnel, me rendre folle. Mais je me suis convaincue qu’ils étaient sains et sauf, que Dennis veillait sur son fils, et ça m’aidait à avancer.

2019 / Entre Olympia et Everett : Nous nous sommes longtemps focalisées l’une sur l’autre, Denise et moi, et notre amitié est vraiment très forte. Mais même si nous rencontrons beaucoup de gens à soigner, nous vivons quasiment en autarcie, sans nous mêler à personne. Nous sommes assez surprises de constater que les groupes ne s’attaquent plus autant qu’avant, qu’ils semblent avoir instauré un système d’échange viable, mais fragile et vacillant. Et le discours de Denise face à ces groupes change. Je suis la grossesse d’une femme du côté d’Olympia, et Denise se rapproche d’un homme du groupe, Rufus. Je ne suis qu’à moitié surprise lorsqu’elle m’annonce qu’elle envisage de rester auprès de lui. Nous en discutons beaucoup, dans les jours qui suivent, et je m’efforce de rester neutre, lui assurant que je respecterais son choix, quel qu’il soit. Je reste quelques jours de plus pour lui dire au revoir, avant de reprendre la route.
En revenant vers Seattle, j’apprends le crash d’un hélicoptère et les événements qui ont suivi. Cependant, l’hiver arrive rapidement et les pluies continues font grimper mon taux de patients. Beaucoup son atteints de problèmes respiratoires et bien que ce ne soit pas mal spécialité, je me donne à fond pour aider tous ceux qui se présentent. Après avoir croisé le chemin de Jolene, patiente enceinte et souffrant d’une grave bronchite, je la garde sous surveillance dans mon camping-car. La tension entre les groupes a repris de plus belle, et les échanges sont quasiment impossibles. Forcée de me débrouiller avec que ce j’ai, je la soigne de mon mieux mais elle accouche prématurément, et n’y survit pas. Le bébé, une petite fille, a peu de chances de survivre, elle aussi. Je n’ai pas ce qu’il faut pour soigner un nouveau-né dans ces conditions, et je décide malgré tout de tenter ma chance auprès d’autres survivants. Avec de la chance, ils auront ce dont j’ai besoin et accepteront de m’aider. Je rencontre Warren du côté du No Man’s Land, et à ma grande surprise, il accepte de m’aider. J’avoue qu’à le voir, je m’attendais plutôt à ce qu’il me tue, ou me laisse me débrouiller avec indifférence et froideur. Je dois avouer que cet homme m’intrigue. Il semble froid et insensible, il est dur dans ses propos, mais fait preuve d’une douceur presque étonnante, dans ses gestes. J’ai l’impression d’être une adolescente à son premier rencard quand il est dans les parages, et ça m’agace. Et je culpabilise, aussi. J’ai l’impression de tromper Dennis. Je sais que c’est ridicule et irrationnel, et je ne suis même pas certaine de ce que je ressens pour Warren, parce que je n’arrive plus à réfléchir quand il est près de moi, qu’il pose ses yeux sur moi.

Depuis ce jour, je croise Warren plus ou moins régulièrement. Grâce à son aide, j’ai pu sauver le bébé. J’ai d’abord songé à la confier à quelqu’un, mais je me sentais responsable de la vie de cette petite, que j’ai décidé d’appeler Emily. Et en fait, j’ai juste cessé de chercher. Je me trouvais des prétextes, des patients à soigner, une surveillance médicale à lui apporter, au vu de son statut de prématurée. Ca fait longtemps que je ne me suis pas occupée d’un nourrisson, mais je ne m’en sors pas si mal, je crois.

• 2020 / Seattle et alentours proches : Comme la nourriture, l’essence devenait presque impossible à trouver, et il a fallu attendre l’arrivée du printemps pour voir les échanges reprendre entre les survivants. J’ai toujours aimé le printemps, signe de renouveau pour tant de choses. Je ne me déplace quasiment plus. Outre l’essence qui devient une denrée rare, les tensions restent palpables et j’ai désormais la vie d’une petite fille à gérer. Warren me parle du groupe dont il fait partie, The Haven, mais je décline sa proposition de les rejoindre. Il continue pourtant de passer me voir chaque fois qu’il passe par le no man’s land, et je me surprends à me demander s’il recherche ma compagnie. Je me fais l’effet d’une groupie devant son idole de rock face à lui, mais j’ai toujours du mal à savoir ce qu’il pense. Et il ne dit pas grand-chose, il se contente de m’écouter parler, ou de rester assis là, à m’observer.
Le troc prend un nouvel essor durant l’été, et même si différents groupes vivent plus ou moins paisiblement, de gros groupes, dont celui dont fait partie Warren semblent conclure des pactes.  Je crois deviner que Warren n’a qu’une confiance très limitée, voire inexistante envers les autres groupes, et me dit de m’en méfier. Il me dit si peu de choses que sous cette petite phrase anodine en apparence, je devine quelque chose de plus profond. Et je prends ses propos au sérieux, sans savoir pourquoi. Instinctivement, je sens que je peux lui faire confiance. Ou alors mes hormones me font croire n’importe quoi. La fin de l’année est intense en termes de soins, une épidémie de choléra faisant de nombreuses victimes. J’étais partagée entre mon devoir de soigner mes patients, et celui de protéger Emily. Je craignais la mettre en danger face à cette maladie, mais encore une fois, Warren était près de moi quand je me suis tournée. Silencieux, il s’est occupé de la petite pendant que je soignais autant que je pouvais. Mon inquiétude de le voir se pencher sur cette toute petite fille s’est vite dissipée lorsque j’ai vu la douceur de ses gestes. Je n’ai pas osé lui demander s’il avait une famille, ou s’il en avait eu une. En fait, je sais tellement peu de choses sur lui…
Des membres de New Eden sont arrivés à stopper l’épidémie de choléra, et sont très présents au no man’s land, à encourager les échanges. Pourtant, les tensions semblent toujours présentes, sous-jacentes. Une certaine méfiance perdure et les survivants sont tous à fleur de peau. Warren réitère sa proposition de rejoindre son groupe, mais je décline une nouvelle fois, m’entêtant dans mon désir d’aider autant de personnes que possible, et pas seulement les membres d’un seul groupe.

• 2021 / Seattle-The Haven : Mes ressources médicales, notamment les médicaments et les bandages sont quasiment totalement épuisées, et en échanger devient plus compliqué. J’essaie de trouver des alternatives naturelles, mais je dois désormais accoucher les femmes à l’ancienne, avec les moyens du bord. Je soigne aussi plusieurs femmes blessées suite à des agressions, et le monde semble prêt à exploser une seconde fois. Qui aurait pu penser, au début de l’épidémie, que le plus grand danger pour les survivants ne seraient finalement pas les Rôdeurs, mais d’autres survivants ?
Vers la fin du printemps, je croise à nouveau Warren, lorsque je suis moi-même confrontée à ces pillards qui s’en prennent aux femmes. Il est intervenu au bon moment et j’en ai été quitte pour une belle frayeur. Je sais ce qu’ils sont capables de faire, j’ai soigné certaines de leurs victimes. Et je ne peux pas m’empêcher de penser à Emily. Que serait-elle devenue, s’il m’était arrivé quelque chose ? Et puis, elle grandit, elle a besoin de voir du monde, de bouger, et je n’ai que l’espace de mon camping-car à lui offrir. Alors cette fois, j’accepte la proposition de Warren et il hoche simplement la tête en signe d’approbation. Aucun commentaire, pas de réactions à part ce léger mouvement, presque imperceptible. Cet homme est décidément une énigme…
Mon arrivée au camp s’et bien passée et a été plutôt bien perçue, je crois. Même si au sein de ce groupe aussi, la tension est omniprésente. D’autres jeunes enfants vivent ici, pour le plus grand bonheur d’Emily qui s’épanouit rapidement. Quant à moi, j’ai réussi à négocier des aller-retours réguliers vers le no man’s land pour y soigner les gens qui en ont besoin, et surtout, pour accoucher les femmes externes à ce groupe. Et le reste du temps bien sûr, je soigne les gens du camp, et je me rends utile en dehors de l’infirmerie dès que je le peux.

Survie

Je passe le plus clair de mon temps à l’infirmerie. Pour être honnête, je prends plaisir à soigner à nouveau, à exercer la médecine. Je passe trois jours par semaine au no man’s land, aidant les femmes qui en ont besoin, ou toute personne ayant besoin de soins. Quand je ne travaille pas, je passe du temps avec Emily. Ils ont installé une école au sein du camp, et j’ai vite été rassurée sur le fait de la confier à d’autres. J’apprends à connaître les autres membres du groupe et je participe autant que possible à la vie quotidienne, aidant pour des tâches diverses et mineures en plus de mon travail à l’infirmerie. Tout n’est pas rose et il y a des dissensions, mais globalement, Emily et moi nous sentons en sécurité, et le cadre de vie est plus agréable et confortable qu’à l’extérieur, même si ma notion de confort a changé depuis ces dernières années. Et puis, il y a Warren. Je le vois plus régulièrement, même si à ma grande frustration, j’en sais toujours aussi peu sur lui. Il est visiblement actif et respecté, mais ne semble pas plus bavard avec les autres qu’avec moi. J’ignore ce que l’avenir me réserve, mais j’espère sincèrement qu’Emily et les autres enfants pourront grandir le plus sereinement possible. Pour ma part, je souhaite simplement continuer d’aider les gens en les soignant.

time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : Nova
• Âge irl : 26
• Présence : 1 fois par semaine, minimum
• Personnage : Inventé [x] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? via un top-site
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? tout
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [x]
• Crédits (avatar et gifs) Tumblr

• Code du règlement He who sat on it had the name death

fiche (c) langouste.
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Re: Amanda Murray

Dim 11 Juil 2021 - 21:06

Amanda Murray Tenor
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Re: Amanda Murray

Dim 11 Juil 2021 - 21:07

Bienvenue officiellement !





Light this world

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Neela J. Yeo-Jeong
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Re: Amanda Murray

Dim 11 Juil 2021 - 21:13

Mattias, décidément, tu l'apprécies énormément, Rachel Amanda Murray 2832553493 On devrait bien s'entendre Razz

Merci Neela (excellent choix de vava) I love you
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Re: Amanda Murray

Dim 11 Juil 2021 - 22:14

Bienvenue parmi nous Amanda :smile26: Et bon courage pour ta fiche !
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Re: Amanda Murray

Dim 11 Juil 2021 - 22:39

Olala mais ce choix de vava! Tu devrais avoir un bonus de 1000 points juste pour Rachel <3
Et médic en plus, Dios Mio.... drama

Bienvenue par ici et amuse-toi bien parmi nous :smile2:
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Re: Amanda Murray

Dim 11 Juil 2021 - 22:56

La voilà !! :smile34:

Bienvenue officiellement et bon courage pour la rédaction de ta fiche ! \o/



bienvenue sur le forum !


Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !


N'hésites pas si tu as des questions ! =D
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Re: Amanda Murray

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