Enzo ~ fell like i'm drowning
Dim 1 Aoû 2021 - 15:14
Généreux Conciliant Débrouillard Serviable Honnête Sensible Renfermé Impulsif Naïf Envieux | S’il n’avait besoin de rien quand il vivait encore dans la ferme de ses parents, en devant fuir son foyer, Enzo n’a eu le temps d’emporter avec lui que des objets qu’il estimait utile. Avant de rejoindre New Eden, il voyageait avec un sac à dos de randonnée. Ce dernier était assez encombrant mais pratique pour garder les ressources dont il avait besoin. Une petite gourde en inox reposant dans le fond du sac lui permettait de transporter de l’eau, même si elle n’était pas souvent pleine. Il n’avait sur lui qu’un jean sombre, un t-shirt sous son sweat à capuche vert et une veste avec très peu de poches. Évidemment, les hivers n’étaient pas simples, il avait réussi à se dégoter une doudoune bien trop petite et abîmée qu’il se trimballait partout. Une des personnes avec qui il voyageait lui avait donné le bonnet de son fils, qu’il gardait sur sa tête en permanence pendant les journées froides. Dans son sac se trouvait également un vieux plaid sale, pliée soigneusement. Le seul souvenir qu’il a voulu garder et dont il n’a jamais réussi à se séparer était sa guitare, reposant sur son épaule. Au fil du temps, les cordes n’ont pas tenu, il ne s’en est séparé qu’avant de rejoindre New Eden, les souvenirs étant encore trop difficile à supporter en la voyant. Pendant longtemps il avait avec lui un couteau de cuisine prit à la va-vite, bien trop abimé après avoir tué des morts sur les routes, il se débrouillait avec ce qu’il trouvait ensuite. Il a finalement récupéré un couteau pliable et tranchant sur le cadavre d’un pilleur un soir, après que ceux-ci se soient introduits dans la maison qu’il occupait avec son groupe. Son père avait un Glock qu’Enzo a gardé sur lui pendant des années sans jamais vraiment s’en servir, les quelques munitions qu’il possédait ont servis à ses compagnons de l’époque, le Glock qu’il possède n’étant plus qu’une façon de dissuader les autres après ça Enzo mesure 1m76 pour environ 67kg. S’il avait une masse musculaire assez importante avant l’épidémie, son corps s’est largement affiné avec le temps, malgré les efforts physiques qu’il fournissait toute la journée en marchant à travers l’État et en devant échapper aux morts. N’ayant jamais eu une pilosité très importante, sa barbe n’est pas forcément très longue même si elle avait un aspect plus négligé quand il ne pouvait pas la raser. Son corps ne comporte aucun tatouage, ses parents ne l’auraient pas toléré à l’époque et autant dire que l’idée a vite été abandonnée pendant l’apocalypse, bien qu’il n’aurait pas dit non à s’en faire un. Ses mains sont recouvertes de tout un tas de petites cicatrices, résultats d’un travail dans les champs quasi-quotidien à l’époque et il n’est pas rare qu’il finisse avec des égratignures un peu partout, mais il ne s’en formalise que très peu désormais, la douleur lui semblant tellement superficielle par rapport au mal-être psychologique qu’il ressent. |
Enzo, il naît quelques jours après le début de l’été, le 23 juin 1995 en pleine soirée. Il vient au monde dans la ville de Yelm, état de Washington. Il est le premier de sa fratrie et il a toujours été celui dont on parlait le moins, comme si sa vie était déjà toute tracée et qu’il n’avait pas le choix de s’y plier. Si sa mère, Sofia, a accouché aux États-Unis, c’est parce qu’elle avait rencontré son père ici, quelques années auparavant, lors de ses études. Originaire d’Italie, ça a toujours été très important pour elle d’accorder une place à ses racines au sein de leur foyer. Déjà enfant, Enzo est élevé dans un cadre plutôt privilégié, ses parents ne roulent pas sur l’or non plus mais s’en sortent financièrement très bien. Il grandit dans la ferme familiale, terres qui appartiennent à son paternel, Cameron, et ses ancêtres, terres dont il est censé hérité. Entouré d’animaux pendant toute son enfance, il développe un véritable amour pour les bêtes, joue très souvent aux vétérinaires même. Sa mère lui apprend à parler italien évidemment et c’est une tradition de voir débouler la famille plusieurs fois par an. Et avant d’aller à l’école, Enzo ne connaît pratiquement que sa ferme, il n’a pour amis que ses cousins, quelque peu éloigné du centre-ville, il débarque sans n’avoir aucune connaissance en école primaire. Avant ça, sa mère le gardait, elle ne reprend le travail que lorsqu’il entre enfin à l’école, elle qui a fait des études d’Histoire pour être professeure. Dès son plus jeune âge, sa mère veille également à ce qu’il soit dans la même confession qu’eux, à savoir le christianisme. Extrêmement croyant, il se rend avec eux à la messe tous les dimanches. S’il ne s’en formalise pas vraiment enfant, c’est une tradition qui lui mettra rapidement les nerfs en grandissant, ne ressentant aucune attache particulière avec la foi.
Sa sœur Marina arrive deux ans après lui seulement. Ils ne s’entendent pas beaucoup, se bagarrent souvent, du moins elle. Marina est une enfant beaucoup plus turbulente qu’Enzo et donne du fil à retordre à ses parents, ce qui explique aussi qu’Enzo soit mis au 2nd plan assez rapidement. Alors qu’il a 6 ans, sa mère annonce être de nouveau enceinte. Son petit frère Ethan vient au monde et il devient le roi, le chouchou, le pourri gâté, celui a qui on cède absolument tout, attisant une certaine jalousie de la part de deux premiers enfants. Ce n’est que lorsque son deuxième petit frère, Félice, arrive, en 2008, quand Enzo a alors 13 ans, que la folie s’estompe légèrement. Il ressent tout de suite un grand attachement pour son petit frère, sans vraiment pouvoir l’expliquer. Il aime s’occuper de lui, jouer avec, lui apprendre l’italien ou aller se balader avec, contrairement à sa sœur et son frère avec qui le contact ne passe pas toujours. Leur mère se réfugie un peu plus dans sa foi après le décès soudain de ses parents, plongé dans ses autres activités elle laisse son dernier fils sur le carreau et c’est Enzo qui s’occupe de lui la moitié du temps. Son père, lui, reste souvent en retrait et est une figure assez effacée dans leur vie, souvent très occupé avec son métier, à devoir gérer les champs et les élevages malgré deux employés qui l’aident dans les tâches quotidiennes. Enzo est aussi souvent sollicité, ses notes ne sont pas très bonnes, n’ayant pas beaucoup de temps pour étudier, ce qui ne dérange pas trop ses parents qui sont sûrs qu’il veut reprendre la ferme et qu’il n’a donc pas forcément besoin de se démarquer. Mais Enzo, lui, il aime étudier, il aimerait devenir vétérinaire. Ça n’arrivera jamais.
S’il n’est pas le plus sociable, il se fait tout de même quelques amis à l’école avec qui il préfère passer son temps parfois plutôt que de devoir supporter les crises de nerfs de sa sœur ou les caprices de son petit frère. Il se passionne également pour la musique et joue de la guitare après que son grand-père lui ait appris les bases. Il prend des cours, ses parents acceptent, sa mère imaginant déjà qu’il va également chanter et qu’il pourrait rejoindre la chorale à l’église. Il commence ses cours de guitare à l’âge de 8 ans et arrêtera à ses 14 ans, n’ayant plus le temps d’y aller entre les cours, Félice, l’aide qu’il donne à son père et sa vie d’adolescent. Son géniteur lui donnera tout de même le goût du sport, particulièrement du basket, du baseball et du foot. Il ira souvent jouer avec ses amis au basket après les cours pendant son adolescence mais n’en fera jamais de façon officielle en club. Pendant son temps libre, il aime également écrire des chansons, composer le fascine et c’est dans cette activité qu’il déverse sa créativité, ça lui fait du bien, le détend, lui permet de dévoiler certaines choses qu’il garde au plus profond de lui. Il ne commence à écrire que lorsqu’il a 13 ans, avant d’arrêter ses cours de guitare. Il s’est également mis à faire beaucoup de skateboard avec ses potes, de ses 14 à ses 20 ans, il aimait sortir le week-end pour aller tester des tricks. Il revenait avec les genoux écorchés, les coudes égratignés et un grand sourire, ça le sortait de son quotidien. Brady, un des cinq garçons avec qui il trainait, devient celui dont il est le plus proche. Enzo va souvent chez lui et inversement. Il part même avec lui et sa famille à San Francisco pour des vacances en 2011, la ville lui fait un bon effet et il rêverait de partir y vivre pour y faire ses études, vivre en colocation avec son pote, s’épanouir pleinement.
Son adolescence n’est pas dès plus agréable. Enzo passe par un long moment de remise en question, en particulier quand il a 15 ans, alors que tous ses amis commencent à sortir avec des filles, lui n’en ressent pas forcément l’envie. Dans un déni total et avec les paroles pas souvent très agréables de son père, il n’arrive pas à vraiment comprendre qu’il préfère les garçons. Il se met à sortir avec des filles, jusqu’à ses 18 ans, où il va au bal de fin d’année avec sa copine de l’époque, mais ça n’ira jamais plus loin. Totalement dans le doute, il décide de télécharger une application de rencontre, il va à la rencontre d’un garçon, le feeling ne passe pas mais il comprend quand ce dernier l’embrasse qu’il ne pourra jamais ressentir la même chose avec les filles. Il ne fait que se renfermer encore plus, car il sait pertinemment que ses parents ne comprendraient pas. Son père, peut-être et après un long travail, sa mère beaucoup moins, trop ancré dans ses idées et ses croyances. Alors il garde ça pour lui.
Malheureusement, il ne fera pas d’études supérieurs, malgré son désir de faire une école après le lycée, il aurait aimé suivre son meilleur ami. Enzo s’est intéressé à la biologie, aux animaux, aux sciences en tout genre. Il était bon, mais ses parents refusent, il faut qu’il se forme pour reprendre la ferme quand son père sera trop fatigué, dans quelques années. Il ne dit rien, il encaisse, pleure parfois. Il perd le contact avec ses amis qui sont à l’université, lui ne pourra pas goûter à la vie étudiante, contrairement à sa sœur dont les parents font tout pour l’éloigner du foyer tant elle est problématique. Si Enzo ne dit jamais rien, elle, affirme haut et fort quand elle n’est pas d’accord avec les parents, ce qui ne plaît pas. À partir de septembre 2013, il travaille à la ferme avec son père, tous les jours. La seule chose qui lui plaît c’est de pouvoir être près de l’élevage, avec les animaux. Il se rend compte qu’à part les quelques voyages en Italie qu’il a fait pendant des vacances, il n’aura quasiment jamais quitté Yelm.
Pendant deux années, il travaille, se lance dans la musculation, s’occupe du foyer quand sa mère ne veut pas le faire, rencontre des garçons mais garde ça pour lui, sa plus longue relation n’ayant pas dépassé les 8 mois. Mais il passe surtout du temps avec Félice. Ce dernier n’a que 7 ans en 2015, lorsque tout change...
• octobre 2015 / Yelm : Quand les premières informations tombent, Enzo n’a pas forcément peur, surtout qu’il ne s’agit que de rumeurs concernant des morts qui se relèveraient. Ses parents n’y croient absolument pas et la vie continue, jusqu’à ce que les médias annoncent la présence d’un nouveau virus. Bien à l’abri dans leur ferme, la famille ne se sent pas spécialement concernée, les parents Vargas ne s’intéresse d’ailleurs pas beaucoup aux informations, contrairement à Enzo qui suit ça de près et vois les choses dégénérer petit à petit à Seattle. C’est quand le Président fait une annonce que ses parents commencent à comprendre l’ampleur de la situation. Ils ne veulent pas partir, estimant que rester ici est ce qu’il y a de plus sûr de toute façon. Enzo prend des nouvelles de sa sœur, alors à Seattle pour ses études, elle lui explique qu’elle ne bouge pas de chez elle mais qu’elle s’inquiète. Alors que les émeutes deviennent de plus en plus fréquentes, sa sœur donne de moins en moins de nouvelles, son dernier message disant qu’elle essaye de quitter Seattle pour revenir à la ferme. Enzo n’aura plus jamais de nouvelles d’elle, son téléphone restant éteint après ça. Elle ne reviendra jamais à la ferme, ce qui plongera sa mère dans une tristesse tellement profonde qu’elle essaiera de se réfugier dans la foi d’une façon encore plus importante que d’habitude. Vers la fin du mois, la ville se retrouve regorgée de voitures en tout genre, de gens qui essayent de fuir les grandes villes. Enzo ne sort plus de chez lui, il continue de travailler avec son père, même si le manque de nouvelles de ses amis l’inquiètent profondément. C’est quand le système électrique commence à faire des siennes qu’il comprend que les choses changent vraiment. Plus de télé, excepté pour des messages en boucle de prévention, pas de signes des autorités pour leur demander de partir, plus de nouvelles des amies, de la famille… Le monde n’est plus le même et il le sait. Son petit frère vient dormir avec lui le soir, par crainte t’attraper le virus dont ils parlaient à la télé. Son père lui dit que les choses vont revenir à la normale, que ce n’est que temporaire, Enzo sait que non.
• décembre 2015 / Yelm : Le froid de l’hiver n’épargne pas la famille. Malgré leurs générateurs qui maintiennent l’électricité, l’eau commence à manquer. Le fait d’être isolé commence à inquiéter Enzo qui demande à ses parents d’aller en ville, au moins pour voir s’il peut aller récupérer quelques rations. Il part avec son père le jour même et découvre des rues désertes, sans bruit, des voitures laissées seules, un paysage et une ambiance qui lui fait froid dans le dos. Face à cette triste réalité, il part en quête de nourriture. Mais c’est en revenant qu’il tombe sur un mort, revenu à la vie, la chair putréfiée… Il les voit pour la première fois et ne l’oubliera jamais. Il sait que c’est vrai désormais, il sait que sa vie ne sera plus jamais pareille et son père le comprend également. Celui-ci essaye d’aller voir le mort, mais quand il se rue sur eux avec pour seul objectif d’en faire son prochain repas, ils fuient. Ils n’en parlent pas aux enfants, préférant garder cette expérience traumatisante pour eux mais l’inquiétude guette. Le soir, Enzo se réunit avec son père et parle des évènements, ils se confient l’un à l’autre, partagent leurs peurs pour une fois, mais surtout se demandent ce qu’ils feront si des morts viennent à la ferme. Le lendemain, son père décide de sortir son fusil et c’est avec qu’il part s’occuper des champs et des élevages, Enzo ayant pour ordre de le suivre à la trace désormais et de ne plus partir travailler seul. Noël est bien triste cette année-là, le repas ne dure pas toute la nuit comme d’habitude et les cadeaux sont artisanaux. Enzo voit dans le regard de sa mère que celle-ci se laisse submerger par les évènements. Elle mange peu, reste dans sa chambre toute la journée, garde sa croix dans sa main en permanence. L’ambiance devient maussade, sans plus d’espoir pour que les choses redeviennent normales.
• mai 2016 / Yelm : Après des mois sans nouvelles de personnes, la famille prend un rythme dans ce quotidien étrange. Enzo fait l’école à la maison pour ses deux petits frères, mais aide également son père dans les travaux à la ferme malgré que son aîné soit de moins en moins à l’aise à l’idée qu’ils s’éloignent de la maison. Les choses sont étranges, il arrive à Enzo de sortir en ville pour aller chercher de la nourriture, il croit avoir déjà vu des silhouettes de personnes se baladant, mais son père, méfiant, lui a donné comme directive de ne pas approcher les autres, estimant que la situation actuelle rend les Hommes fous. Un après-midi, une famille arrive à la ferme, ils ont l’air épuisés et sans ressources. Si le père d’Enzo refuse d’abord de les laisser entrer, Enzo le convainc d’au moins leur offrir quelque chose à manger. La famille est composée de trois membres, des parents et leur fils, un garçon de l’âge de Félice, soit 8 ans. Après une longue discussion, les Vargas apprennent qu’ils viennent de Portland et qu’ils sont tombés en panne d’essence à plusieurs kilomètres d’ici, qu’ils ont dû fuir un groupe de morts. Ils expliquent à quel point les choses étaient devenus compliqués dans une grande ville, que les Hommes sont eux-mêmes devenus dangereux. Enzo décide de les inviter à rester ici pendant quelques jours, le temps qu’ils retrouvent de l’essence, au moins. Malgré la réticence du paternel, la famille reste. Au fil des discussions, Enzo apprend plus en détail à quel point les morts sont dangereux, lui qui était resté à l’écart ces derniers mois en étant confinés ici. Il apprend que la famille a perdu de nombreux amis, dévorés devant leurs yeux. Malgré une peur tenace, le brun part souvent en ville accompagné du père de la petite famille pour essayer de trouver du carburant, assez difficilement.
• septembre 2016 / Yelm : Alors que la famille s’est installée avec eux par proposition des Vargas, ne voulant pas les faire repartir avec le danger qui rôde dehors, le fait d’avoir de nouvelles bouches à nourrir n’aide en rien, malgré la production de la ferme. Le père d’Enzo a été obligé de tuer ses propres bêtes pour avoir de la viande. Un matin, un cri d’effroi réveille la ferme. Eliza – la mère de famille – découvre avec effrois que plusieurs animaux ont été tués dans la nuit par des morts. Son mari et Cameron éliminent les quelques morts qui sont là, mais les nerfs sont à vifs. Le fait d’avoir dû tuer ces monstres pour la première fois prouve qu’ils sont une menace bien réelle et la mort de l’élevage pose un gros problème au niveau alimentaire… Il va falloir trouver une autre solution pour trouver des vivres. Enzo part donc souvent en ville avec Eliza pour essayer de récupérer de la nourriture, mais les morts lui font peur, il n’ose pas s’approcher d’eux pour le moment. La faim se fait ressentir désormais.
• novembre 2016 / Yelm : En début de mois, Enzo, lors d’une sortie, remarque un groupe assez important de morts qui n’ont pas l’air de se diriger vers la ferme. La famille trouve un rythme, petit à petit, malgré un manque de nourriture conséquent qui met les nerfs à vif de tout le monde. Tout bascule le 15 novembre, alors que tout le monde dort. Le mari d’Eliza sort fumer une cigarette, aperçoit une forme dans la nuit, puis plusieurs, il décide de tirer sur l’une d’elle, prêt à se débarrasser de quelques morts qui arrivent sur la ferme, mais l’obscurité ne lui permet pas de voir que le groupe est beaucoup plus grand que prévu. Submergé, il meurt en hurlant, la porte alors ouverte. La ferme est en alerte, Enzo part prendre Félice tandis qu’Eliza fuit avec son fils et Ethan, mais les deux se font mordre, n’empêchant cependant pas Eliza de les emmener en sécurité hors de la ferme. Enzo part prendre Félice et prévenir ses parents. Ces derniers sont déjà en alerte, mais sa mère ne veut pas bouger, elle est complètement tétanisée. Le père d’Enzo lui hurle de prendre des affaires, ce qu’il fait sans réfléchir. Il sort par l’arrière de la maison, que les morts commencent à prendre d’assaut. En se retournant, il aperçoit son père en train de porter sa femme dans les bras, ralenti, il tombe dans les escaliers et se fait dévorer. Enzo fuit, cours et rejoins Eliza et les deux enfants. Cette nuit là fut la plus horrible, celle qui donne encore des cauchemars au jeune homme. Son frère Ethan et le fils d’Eliza souffrent atrocement de leur morsure. Ils ne savent pas comment agir, Enzo est encore sous le choc, l’impression d’être totalement vide, les larmes ne veulent même pas couler, il a l’impression que c’est la fin de sa vie. Malgré les médicaments qu’ils donnent aux enfants, ça ne change rien. Enzo et Eliza ne trouvent pas le sommeil, bien trop concerné par l’état alarmant des garçons. Au petit matin, alors qu’Enzo somnole, il entend un grognement. En ouvrant les yeux il découvre Ethan, son petit frère de 16 ans, au teint blafard. Il s’est changé. Et pour sauver la peau de Félice, il l’abat froidement d’une balle dans la tête, sans réfléchir, sans même calculer ses actes, par pure instinct de survie. Le même sort est réservé au fils d’Eliza, mais celle-ci ne trouve pas la force de faire le tuer, alors les trois survivants fuient, loin.
• janvier 2017 / Olympia : Après avoir erré et habiter des maisons vides pendant plusieurs semaines, le petit groupe a suivi les grands axes pour rejoindre Olympia, malgré la réticence d’Enzo à vouloir s’éloigner de la ferme, voulant dur comme fer y retourner, mais Eliza explique qu’elle n’en a plus la force. Les journées de marche ou de recherches sont pour la plupart silencieuses, tout comme les rues. Félice est celui qui parle le plus, il pleure la nuit, presque toutes les nuits, sans doute à cause des horreurs qu’il a vue. Enzo, lui, a l’esprit totalement vide, il est en proie aux cauchemars incessants, aux crises d’angoisses silencieuses pour ne pas inquiéter plus son frère. Quand ils croisent des morts, ils font tout pour les éviter et ne pas avoir à les tuer, le flashback douloureux de la mort d’Ethan résonnant à chaque fois qu’Enzo se doit d’abattre un mort-vivant. Quand ils restent longtemps quelque part, Enzo écrit des chansons avec son frère, Félice grave parfois des petits symboles sur la guitare, pour s’occuper, mais les journées semblent incroyablement longues, interminables même, sans oublier le froid et la faim. Après une engueulade avec Eliza, cette dernière part un matin sans prévenir. Enzo et Félice partent à sa recherche. Alors alertés par ses cris, ils la retrouvent attachés à un arbre dans un parc de la ville, puis son prit en embuscade par 2 pillards qui leur pointent leurs armes dessus. Malgré le fait qu’ils n’aient que très peu de ressources, ils demandent de leur donner absolument tout. Enzo accepte, mais l’arrivée d’un autre survivant casse les plans des pilleurs, alors qu’un groupe de morts se rapprochent d’eux. Enzo récupère ses affaires, aide Eliza et s’enfuit. Ils retrouvent le survivant qui les a sauvés, un jeune homme qui dit avoir voulu les aider par pitié. Il explique qu’il vit avec sa famille un peu en dehors de la ville. Il leur propose de l’accompagner et de venir avec lui, au moins le temps de fuir les pillards et d’être en sécurité. Alors dans une maison de ville assez classique, ils font la connaissance du petit groupe composé de 4 personne. Ils décident de rester le temps qu’il leur faudra pour reprendre des forces mais au bout de plusieurs jours, la famille leur propose de rester avec eux, surtout attendri par Félice.
• juillet 2017 / South Bay : Le groupe est composé de 9 personnes. Les tensions sont assez régulières, les expéditions parfois dangereuses, les ressources manquent, la chaleur n’aide en rien. Malgré tout le respect qu’Enzo a pour les gens qui l’ont recueilli, il hésite à partir avec Félice et Eliza, pour retourner à Yelm, Eliza ne cesse de lui dire que plus rien ne les attend là-bas. Quand la famille explique vouloir repartir vers Seattle, vouloir s’établir dans un endroit plus grand, Enzo se laisse convaincre. Ils quittent alors South Bay avec leurs affaires, en direction de Seattle. Le trajet est long, difficile certains jours. Tuer des rôdeurs devient presque habituel, se méfier de tout et tout le monde également.
• septembre 2017 / Alderton : Le groupe s’arrête et campent dans une maison pendant quelques jours sous les directives d’un des membres, qui ne fait pas vraiment partie de la famille d’ailleurs, il n’est qu’un ami ayant trouvé refuge chez eux. Dans la nuit, Enzo entend des chuchotements provenant de l’étage inférieur, en descendant, il tombe sur des inconnus qui sont en train de vider leurs sacs, avec ce fameux membre qui leur parle. Le brun comprend rapidement qu’il les a trahies, voulant récupérer leurs armes et leurs vivres avant de s’enfuir. Il intervient avec l’appuie des autres membres mais la situation dégénère. Alors que la tension monte, Eliza tire sur l’un des pilleurs, sans doute parce qu’ils avaient braqués leurs armes sur eux. L’autre pilleur tire sur Eliza également, par réflexe. Elle meure sans qu’Enzo ne puisse faire quoi que ce soit. Les pilleurs fuient et le groupe se retrouve paralysé par les évènements, ils décident de partir immédiatement, par peur de représailles, par peur que des morts aient été alertés par les tirs. Enzo devient beaucoup plus à fleur de peau et surveille son frère en permanence pour qu’il ne lui arrive rien, il ne veut plus perdre personne. Le groupe s’installe à Federal Way à la fin du mois, voulant cette fois faire une véritable pause dans leur voyage jusqu’à Seattle, craignant également de croiser des dangers importants s’ils arrivent là-bas.
• septembre 2018 / Federal Way : Un an après s’être installé dans une des maisons de la ville, le groupe commence à prendre ses marques. Même s’ils ont croisé d’autres survivants, personne n’a rejoint leur petite famille. Enzo, après avoir difficilement fait le deuil de ses proches, veut retourner à Yelm, chez lui, au moins pour voir à quoi ressemble la ferme. Félice, âgé de 10 ans désormais, désire partir avec son frère. Malgré la réticence du groupe, Enzo assure que le voyage ne sera pas particulièrement long, une à deux semaines tout au plus. Ils partent, sans se retourner. Sur la route, Félice élimine son 1er rôdeur, ce qui prouve à Enzo à quel point le monde est devenu cruel. En arrivant à Yelm, rien n’a vraiment changé, si ce n’est la ferme qui est totalement à l’abandon, le choc que cela procure à Enzo prouve qu’il n’a plus rien à faire ici, cette vie appartenant au passé. Ils se contentent de prendre quelques affaires et de retourner chez eux, à Federal Way. Une semaine et demi plus tard, ils retrouvent leur maison mais vide, plus personne, plus rien, pas âme qui vivent. Désormais, c’est seulement lui et son frère. Ils restent dans la maison plusieurs semaines en espérant que leur ancien groupe revienne, mais personne.
• novembre 2019 / Seattle : Enzo et son frère ont débarqués à Seattle depuis plusieurs mois, dans l’espoir de retrouver leur ancien groupe, en vain. Leur première fois au No Man’s Land a été particulière, ils avaient peur que les gens présents ne les pillent, mais au final, rien, au contraire. Enzo fait du troc et s’installe avec son frère dans la ville, ils bougent régulièrement et retournent assez souvent au No Man’s Land. Mais l’humidité rend Félice très malade et le manque de médicament n’aide rien, son frère n’étant pas le seul à souffrir de maladie respiratoire à ce moment-là. En pleine nuit, une violente crise de toux surprend Enzo. Félice n’y survivra pas, lui prouvant que les morts ne sont finalement pas les seuls à être dangereux dans ce monde, le nature pouvant tuer aussi aisément qu’un couteau. Complètement vide, Enzo se rend au No Man’s Land, il croit à un miracle quand le groupe des New Eden recrutent, se dit que c’est peut-être une chance de changer de vie, de retrouver un quotidien beaucoup plus banal. C’est en arrivant là-bas qu’il se rend compte que l’atmosphère qui y règne est étrange, en particulier à cause de l’aspect très religieux, mais le voilà désormais coincé, bien conscient que partir n’est plus une option, il doit s’adapter, seul.
• août 2021 / QG de New Eden : Enzo travaille dans les champs, voilà deux ans qu’il vit ici, deux ans qu’il se plie aux règles, mais pour lui ce n’est pas l’avenir. Il fait comme les autres, ne dit rien, fait comme si tout était parfait, avec une vie bien rangée, mais il est toujours hanté malgré son deuil. Intérieurement, sa bouillonne en permanence, le soir il ne peut presque jamais trouver le sommeil, alors il agit presque comme un robot. Il ne sait pas ce que l’avenir lui réserve et il le craint fortement.
Lever aux aurores, il mange quelque chose de léger et pars courir pour se détendre. Il part ensuite au travail, agriculteur, ça l’occupe et lui rappelle la vie qu’il menait avant, d’autant qu’il s’en sort bien, son père lui ayant tout appris du métier. Même s’il ne pensait pas que sa vie finirait ainsi, il ne va pas se plaindre, il a l’impression d’être en sécurité. Il passe à l’église après le travail, pour faire semblant de prier, il déteste ça et ne sourit jamais en arrivant dans un lieu de culte mais le fait par peur de subir un châtiment. Les nuits sont longues, entrecoupées de moments par forcément agréables quand les souvenirs rejaillissent. Il est du genre à se plier aux règles parce qu’il n’a pas le choix, mais sans doute que s’il avait les moyens de montrer qu’il ne soutient pas les idées de la communauté, il le ferait. En attendant, il est le parfait petit citoyen, mais pas par plaisir, seulement par nécessité.
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Re: Enzo ~ fell like i'm drowning
Dim 1 Aoû 2021 - 15:16
- Lennox A. Coleman
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Re: Enzo ~ fell like i'm drowning
Dim 1 Aoû 2021 - 18:27
Je me souviens très bien
Ça fait plaisir de te voir ici
Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
Bonne rédaction !
N'hésite pas si tu as des questions
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Re: Enzo ~ fell like i'm drowning
Dim 1 Aoû 2021 - 19:41
Ooooh je suis content si on se souvient de mon ptit Kyle
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Re: Enzo ~ fell like i'm drowning
Lun 2 Aoû 2021 - 0:05
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Re: Enzo ~ fell like i'm drowning
Lun 2 Aoû 2021 - 1:00
(Re)Bienvenue à toi, c'est la première fois qu'on se croise du coup
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